Emmené dans les bagages des Cowboys Fringants pour assurer la première partie de leur tournée française, Dumas se prête volontiers, avec décontraction, humour et bonne humeur, à une mini-interview impromptue.
Tu viens en France pour présenter ton album "Le cours des jours"
Dumas : En fait, j'étais déjà venu en France, il y a environ cinq ans à l'école de Cabrel, les rencontres d'Astaffort, c'était cool (rire sarcastique), j'avais même gagné un prix. Sinon, j'ai joué aux Francofolies en Belgique cet été et aussi en Suisse. Mais c'est vraiment ma première expérience française, c'est excitant et puis ça me permet de voyager. Je fais la première partie, tranquille !... (rires).
Comment as-tu rencontré les Cowboys ?
Dumas : On a la même production de spectacle, alors on s'est croisé. J'ai souvent croisé Dominique à des spectacles en tant que spectateur et on devenu amis. Puis Marie- Annick, la violoniste des Cowboys est venue chanter sur "Je ne sais pas". Et comme ils aiment bien ce que je fais ils m'ont invité avec eux.
Tu tournes déjà au Québec ?
Dumas : Oui, ça fait quelques années que je tourne là-bas. Avec les Cowboys Fringants, on s'est retrouvé quelques fois et cet été on a fait une tournée ensemble. Alors ils m'ont invité à assurer leur première partie en France. Ça tombe bien parce que mon album sort ici le 14 novembre.
Justement définis nous ton album
Dumas : Il a un côté rock et atmosphérique. Je suis très influencé par la musique britannique, leurs mélodies et leur manière de le produire, comment ça sonne. Bien sur j'ai aussi inévitablement été influencé par la musique française : Bashung, Murat...
Cabrel ?
Dumas : (Rires) Non, Cabrel, j'ai moins écouté. C'est marrant car à l'école (D'Astaffort) ils étaient tous fans de Cabrel et moi j'étais là, "Ouais c'est cool" (Rires). Non plutôt des trucs comme Indochine ou Noir Désir
On m'a dit que tu avais rencontré M.
Dumas : En fait je me suis retrouvé avec lui à Montréal. Dans son spectacle, il invite quelqu'un à faire un gimmick, c'était au Métropolis et les gens m'ont vu dans la foule. M a demandé si quelqu'un jouait de la guitare et les gens se sont mis à crier mon nom. M demanda qui était Dumas et je suis monté, lui il a joué de la batterie, c'était cool. Et j'ai aussi rencontré Alain Bashung. Il y avait une carte blanche et il m'a invité, mais ça c'était prévu. Ce sont des artistes qui m'ont influencés et que j'aime beaucoup
Tu ne chantes qu'en français ?
Dumas : Ouais, on me dit que quand je chante, étrangement on entend pas mon accent, mais je ne sais pas pourquoi. Ce que vous connaissez de la chansons québécoise n'est pas forcément à l'image de ce qu'écoute la jeunesse. Il y a une nouvelle chanson au Québec, un peu comme chez vous avec Mickey 3D ou M, avec beaucoup de jeunes qui poussent.
|