Une fois n’est pas coutume, je ne vais pas te parler de grosses guitares ni de rythmique démentielle. Non, aujourd’hui je vais te parler de l’album de Yosta. La belle affaire me diras-tu ! Certes, te répondrai-je. Bon nous allons nous arrêter là, nous pourrions jouer ainsi pendant des heures.
Yosta a eu le déclic en 1973 en écoutant Sir Duke de Stevie Wonder, titre hommage à Duke Ellington. Il sera musicien. La guitare sera son instrument.
Ses influences sont palpables dès le premier titre "Hybrid". Il s’agit de Jeff Beck, Carlos Santana ou encore Hendrix.
Il se dirige vers le conservatoire de Dijon, aura une carrière d’arrangeur et en 1986, il enregistre son premier album Pulsions. Bien sûr, la carrière ne sera pas que solo et il participera à différents groupes comme Walton Ornato sans s’arrêter de composer et enregistrer des albums.
Ce nouvel album, il l’enregistre avec Joe Hanriot, le célèbre harmoniciste. L’album est tout en rondeur et en douceur. Il nous transporte dans un petit club enfumé à savourer un excellent moment de musique, tout en calme et apaisement. C’est un album instrumental de 17 titres, bluesy et jazz, d’une grande musicalité, très frais et avec un soin particulier apporté au son.
Un incontournable pour les amateurs de cet univers jazz et blues.
Décidémment ce mois de janvier est bien triste pour la culture. Marianne Faithfull a tiré sa révérence et c'est encore un peu de tristesse qui s'ajoute à celle plus globale d'un monde tordu. Il reste la culture pour se changer les lidées. Retrouvez-nous aussi sur nos réseaux sociaux !