Ce n’est un secret pour personne, la mélatonine est l'hormone du sommeil. Et le sommeil est un état naturel récurrent de perte de conscience du monde extérieur. Nourri par les expérimentations sonores du Radiohead de l'époque Kid A et des tribulations hallucinogènes de Lewis Caroll, Melatonin explore les silhouettes troubles et les ombres multicolores qui se dessinent à l'approche du sommeil.
S’il devait se dégager une philosophie de la musique de Melatonin, elle nous dirait qu’à l'instar des rêves (ou des cauchemars), la musique se mue en permanence. A partir de ce constat, sans que l'on s'en rende vraiment compte, les mélodies se croisent et se métamorphosent. Sur scène, peu de lumière à l'exclusivité des pigments stroboscopiques du vidéoprojecteur. Les chansons s'égrainent au fil d'ambiances nébuleuses qui voilent les transitions. Et quand arrive le silence, il heurte comme un point à la fin d'un livre.
Melatonin se forme en 2016 avec un premier clip sur la chanson "Sell Your House". C’est en 2017 à l’occasion d’une release-party au Brise-Glace que sort Magnificat leur premier EP. Un premier concert qui amorce le "Magnificat Tour" qui emmènera le groupe sur les routes pour une cinquantaine de concerts.
En ce doux mois d’octobre, Melatonin revient avec Departures, son nouvel EP constitué de sept titres. Pour cela, ils s’entourent de Temple Caché (La Chica, Other Lives…) pour leur premier clip "Animal", tiré de Jean-Paul Gonnod (Phoenix, Etienne Daho…) pour le mixage, Matt Colton (Coldplay, Panda Bear, James Blake…) pour le mastering ainsi que du Brise Glace (SMAC à Annecy) pour l’accompagnement artistique. Les lyonnais nous déploient une musique hypnotique faite de tonalités rock et électroniques qui mérite de trouver un plus large public.
De la musique, des spectacles, des livres. Aucune raison de s'ennuyer cette semaine encore. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.