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Olympia  (Paris)  21 novembre 2005

Comme souvent, malheureusement, le public se montre assez dissipé, à la limite du plus élémentaire respect, pour la première partie, quelle qu'elle soit au demeurant, d'où une remarque ironique du suisse Polar qui remercie le public "très sympa" de Cali !

Entre la pop anglaise et songwriting américain, Polar accompagne ses textes classiques et sa voix un peu chevrotante et maniérée, qui n'est pas sans rappeler celle de Saez par moment, de sa seule guitare, pour un set néanmoins assez rock.

Il joue de manière sincère, sans artifice, qu'on aime ou pas.

1er juillet 2003 : Concert privé organisé par Labels pour la promotion d'un nouveau venu dans l'hexagone musical, Cali, groupe originaire de Perpignan (chant, guitare, basse, batterie, clavier et violon) autour de Bruno Caliciuri, auteur-compositeur-interprète, qui sort son premier album L'amour parfait.

21 novembre 2005 : Cali passe à l'Olympia et joue à guichets fermés pendant 3 soirs alors que sort son deuxième opus Menteur.

Entre les deux dates, des concerts, des festivals, des tournées et un parcours exemplaire pour un succès fulgurant et mérité. Le public venu pour Cali peut enfin s'en donner à cœur joie. Le concert commence dans le noir total. Les musiciens regagnent leur place et l'entrée de Cali déchaîne la liesse du public.

Car c'est devant une salle pleine à craquer que va chanter ce soir Cali, devant un public composé de jeunes groupies et de quadras ce qui atteste de sa large audience, avec en invité, Steve Wickham, le violoniste des Waterboys.

Cali qui est manifestement e pleine forme et heureux. Il court, saute, jete de l'eau sur le public et, taquin, remercie Mireille Mathieu, en concert la veille, de ne pas avoir détruit la loge !

Dans la set list, on reconnaîtra au passage, "Il y a une question" il est fier de cette chanson parce qu'une dame lui a dit avoir passé cette chanson lors de son mariage, Sur "Tes yeux", sur laquelle il danse et incite le public à l'imiter, public qui lui fait une ovation au milieu de la chanson.

Il court, il court sur ses musiciens comme pour leur faire peur, mais le batteur lui crache de l'eau et Cali en fait de même sur lepublic.

Ensuite, la scène est plongée dans l'obscurité pendant un changement de matériel pour faire place à un piano droit et à un piano à queue.

Simultanément, Cali chante, dans le noir, en solo, la très belle chanson "Roberta" qui sera reprise en chœur par le public dans la salle éclairée. Puis, au fur et à mesure, les musiciens regagnent leur place et l'accompagnent pour finir la chanson et jouer ensuite "Pensons à l'avenir".

Un deuxième invité rejoint Cali, le temps d'une chanson "Pauvre garçon". a

C'est Daniel Darc complètement qui a l'air complètement "destroyed". Daniel Darc le ressuscité, Daniel Drac titubant, vacillant, à la dérive qui s'accroche au micro,qui gît à terre, un pied encore au royaume des ombres.

Moment très intense de rock limite chaotique, ils se jettent l'un sur l'autre comme dans un duel bouleversant, tombent à terre, marchent à 4 pattes. Mais le peu que l'on entend de la voix de Daniel Darc est bien celle du jeune homme de Taxi Girl.

Cali raconte les histoires et les anecdotes qui entourent ses textes souvent autobiographiques.

Ainsi, pour "Le vrai père", sur le père qui n'a pu obtenir la garde de son enfant, est dédiée à 'ceux qui décident que la vie d'en bas sera l'enfer". Il court sur la scène et se jette par terre et sort de scène, l'air profondément triste pendant que les musiciens enchaînent sur un morceau instrumental en déchainement sonore hypnotique.

"L'exil", chanson dédiée à son grand père Giuseppe Caliciuri parti d'Italie pour rejoindre les combattants de la guerre d'Espagne, qui s'est marié à Barcelone avant d'émigrer en France que Cali qualifie de "Terre d'accueil avec des centres de concentration comme Argelès, Saint Cyrien et Rivesaltes", dédiée aussi à "tous ceux qui ont perdu quelque chose" et pas dédiée à Sarkozy!

La guerre approche et il doit abandonner son vieux chat. Moment d'émotion qui finit dans un crescendo sonore. Avec des intonations muratiennes.

Et Cali revient sous des ovations longues et soutenues.

Ses textes très personnels sur son vécu et son ressenti parlent au public qui est touche par sa sincérité et son humanité.

Cali fera deux rappels avant de montrer des signes de fatigue et d'essouflement. Il entonne "Elle m'a dit" repris en chœur par le public, quitte ses chaussures et plonge dans la salle pour slamer dans le public. Il traversera ainsi la salle, escalade les balcons, remonte jusqu'en haut de la salle et redescend en se faisant porter par le public pour finir sa chanson et danser avec deux fans sur a scène.

Un sacré concert !

 

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En savoir plus :

Le site officiel de Cali

Crédits photos : David (plus de photos sur Taste of indie)


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# 21 avril 2024 : Des beaux disques, des beaux spectacles, une belle semaine

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Du côté de la musique :

"Génération (tome 1)" de Ambre
"Out" de Fishtalk
"Take a look at the sea" de Fontanarosa
"Venus rising" de Trio SR9 & Kyrie Kristmanson
"Perpétuel" de Vesperine
"Liminal status" de Watertank
"The great calm" de Whispering Sons
"Keep it simple" de Yann Jankielewicz , Josh Dion & Jason Lindner
Quelques nouveautés en clips avec Isolation, Resto Basket, Greyborn, Bad Juice, Last Temptation, One Rusty Band, We Hate You Please Die
nouvel épisode du Morceau Caché, consacré à Portishead
et toujours :
"Kit de survie en milieu hostile" de Betrand Betsch

"Let the monster fall" de Thomas de Pourquery
"Etat sauvage" de Chaton Laveur
"Embers of protest" de Burning Heads
"Sin miedo" de Chu Chi Cha
"Louis Beydts : Mélodies & songs" de Cyrille Dubois & Tristan Raës
"Arnold Schönberg : Pierrot lunaire" de Jessica Martin Maresco, Ensemble Op.Cit & Guillaume Bourgogne
"C'est pas Blanche-neige ni Cendrillon" de Madame Robert
"Brothers and sisters" de Michelle David & True Tones
"Prokofiev" de Nikita Mndoyants
"Alas" de Patrick Langot, Alexis Cardenas, Orchestre de Lutetia & Alejandro Sandler
"Symptom of decline" de The Black Enderkid
"Tigers blood" de Waxahatchee
"Not good enough" de Wizard

Au théâtre :

les nouveautés :

"Sonate d'automne" au Théâtre Studio Hébertot
"Frida" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses

"Preuve d'amour" au Théâtre du Guichet Montparnasse
"Après les ruines" au théâtre La Comète de Chalons En Champagne
"Objets inanimés, avez-vous donc une âme ?" au Théâtre du Guichet Montparnasse
"Royan, la professeure de français" au Théâtre de Paris
Notes de départs" au Théâtre Poche Montparnasse
"Les chatouilles" au Théâtre de l'Atelier
"Tant que nos coeurs flamboient" au Théâtre Essaïon
et toujours :
"Come Bach" au Théâtre Le Lucernaire
"Enfance" au Théâtre Poche Montparnasse
"Lîle des esclaves" au Théâtre Le Lucernaire
"La forme des choses" au Théâtre La Flèche
"Partie" au Théâtre Silvia Monfort
"Punk.e.s" Au Théâtre La Scala
"Hedwig and the angry inch" au théâtre La Scala
"Je voudrais pas crever avant d'avoir connu" au Théâtre Essaïon
"Les crabes" au Théâtre La Scala
"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
des reprises :
"Macbeth" au Théâtre Essaion
"Le chef d'oeuvre inconnu" au Théâtre Essaion
"Darius" au Théâtre Le Lucernaire
"Rimbaud cavalcades" au Théâtre Essaion
"La peur" au Théâtre La Scala

Une exposition à la Halle Saint Pierre : "L'esprit Singulier"

Du cinéma avec :

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"Marilu" de Sandrine Dumas
"Que notre joie demeure" de Cheyenne-Marie Carron
zt toujours :
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"L'île" de Damien Manivel
"Le naméssime" de Xavier Bélony Mussel
"Yurt" de Nehir Tuna
"Le squelette de Madame Morales" de Rogelio A. Gonzalez

Lecture avec :

"Hervé le Corre, mélancolie révolutionnaire" de Yvan Robin
"Dans le battant des lames"' de Vincent Constantin
"L'heure du retour" de Christopher M. Wood
"Prendre son souffle" de Geneviève Jannelle
et toujours :
"L'origine des larmes" de Jean-Paul Dubois
"Mort d'un libraire" de Alice Slater
"Mykonos" de Olga Duhamel-Noyer
"Des gens drôles" de Lucile Commeaux, Adrien Dénouette, Quentin Mével, Guillaume Orignac & Théo Ribeton
"L'empire britanique en guerre" de Benoît Rondeau
"La république des imposteurs" de Eric Branca
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