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Que faire de son coeur ?  (Eskimo)  mars 2020

Eskimo, c’est : "c’est une personne, un projet, une atmosphère, une fascination pour les peuples autochtones et les pays du nord". C’est une jeune musicienne qui cultive un univers particulier pour ne pas dire singulier.

Son premier disque Que faire de son cœur ? offre une musique sophistiquée, savante, exigeante, aventureuse mais foncièrement mélodique, pop et indépendante. Dans une veine pas si éloignée de cela d’artistes comme La Féline, Mira Cétii, Fantôme : "c’est mon amie et on a même un groupe ensemble qui s’appelle "La Mantique", c’est de la musique improvisée". Cate Le Bon, Julia Holter ou St. Vincent. Ces influences ? "J'écoute beaucoup de choses diverses. Classique, jazz, soul, expérimental, rock alternatif, rock progressif, garage, punk, post-punk, rap, pop psychédélique, dream pop, et musique du monde et de toute sorte de bizarreries".

C’est tout un monde sonore, pas un monde lointain pour paraphraser Henri Dutilleux, car Eskimo arrive à tisser un lien étroit avec celui qui l’écoute. Comme si, par cercles concentriques elle arrivait à nous attirer à elle. C’est une musique envoûtante, solaire... expressionniste presque.

Si ce Que faire de son cœur ? est un choc de beauté et de sensibilité, c’est d’abord et avant tout parce qu’il repose sur une écriture, des compositions solides. Il se fonde sur une capacité à jouer avec les tensions, entre moments de calmes presque atmosphériques et moments de tension, à construire à la frontière des formats pop de grandes chansons habitées et à suivre des chemins hors des sentiers battus. "Il y a du bonheur hors des sentiers battus. Il y a du bonheur dans les sentiers rebattus et une certaine façon de cueillir le bonheur qui procure de la joie".

Des chemins, une esthétique moins brute que sur son premier EP Dancing Shadows. "Je voulais quelque chose de plus ouvert. Déjà le fait de chanter en français, change les choses. On n’aborde pas le texte de la même manière en français. Et puis, pour ce disque j’ai eu la chance d’avoir un ingénieur du son du nom de Guillaume Jaoul qui a aussi joué le rôle de réalisateur et on a travaillé ensemble pour avoir ce son, cet esthétisme".

Eskimo ne chante pas uniquement en français, puisqu’elle fait également des incursions en japonais. "Une langue c’est une culture et j’aime et suis curieuse des autres cultures. Ça apporte beaucoup de regarder ailleurs comment on pense. Ça permet d’élargir sa vision". Des textes, sur les rêves, l’amour, le rapport aux autres qui ont une importance. Ils font "écho avec notre période troublée. Et c’est intime car j’aborde les textes ainsi. C’est toujours quelque chose que je ressens ou vis et que j’intériorise pour ensuite le mettre en mot".

On ressort de ce disque comme après un rêve (ces jeux de timbres, avec le saxophone notamment, de rythmiques...), chamboulé, avec l’irrépressible envie d’y retourner.

Il faut soutenir absolument ce disque, cette artiste. D’abord et avant tout parce que cette musique vaut que l’on s’en donne la peine. Et puis en cette période de confinement, encore plus qu’habituellement, c'est vraiment difficile de se faire une place...

Essentielle, inclassable et inimitable. Superbe.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album Dancing Shadows de Eskimo
L'interview de Eskimo (mardi 26 août 2014)

En savoir plus :
Le Bandcamp de Eskimo
Le Soundcloud de Eskimo
Le Facebook de Eskimo


Le Noise (Jérôme Gillet)         
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Du côté de la musique :

"Kit de survie en milieu hostile" de Betrand Betsch
"Let the monster fall" de Thomas de Pourquery
"Etat sauvage" de Chaton Laveur
"Embers of protest" de Burning Heads
"Sin miedo" de Chu Chi Cha
"Louis Beydts : Mélodies & songs" de Cyrille Dubois & Tristan Raës
"Arnold Schönberg : Pierrot lunaire" de Jessica Martin Maresco, Ensemble Op.Cit & Guillaume Bourgogne
"C'est pas Blanche-neige ni Cendrillon" de Madame Robert
"Brothers and sisters" de Michelle David & True Tones
"Prokofiev" de Nikita Mndoyants
"Alas" de Patrick Langot, Alexis Cardenas, Orchestre de Lutetia & Alejandro Sandler
"Symptom of decline" de The Black Enderkid
"Tigers blood" de Waxahatchee
"Not good enough" de Wizard
et toujours :
"Le carnajazz des animaux" de Dal Sasso Big Band"
"Deep in denial" de Down To The Wire
"Eden beach club" de Laurent Bardainne & Tigre d'Eau Douce
"Ailleurs" de Lucie Folch
"Ultrasound" de Palace
quelques clips en vrac : Pales, Sweet Needles, Soviet Suprem, Mazingo
"Songez" de Sophie Cantier
"Bella faccia" de Terestesa
"Session de rattrapage #5", 26eme épisode de notre podcast Le Morceau Cach

Au théâtre

les nouveautés :
"Tant que nos coeurs flamboient" au Théâtre Essaïon
Notes de départs" au Théâtre Poche Montparnasse
"Les chatouilles" au Théâtre de l'Atelier
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"Come Bach" au Théâtre Le Lucernaire
"Enfance" au Théâtre Poche Montparnasse
"Lîle des esclaves" au Théâtre Le Lucernaire
"La forme des choses" au Théâtre La Flèche
"Partie" au Théâtre Silvia Monfort
"Punk.e.s" Au Théâtre La Scala
"Hedwig and the angry inch" au théâtre La Scala
"Je voudrais pas crever avant d'avoir connu" au Théâtre Essaïon
"Les crabes" au Théâtre La Scala
"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille
"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche
des reprises :
"Macbeth" au Théâtre Essaion
"Le chef d'oeuvre inconnu" au Théâtre Essaion
"Darius" au Théâtre Le Lucernaire
"Rimbaud cavalcades" au Théâtre Essaion
"La peur" au Théâtre La Scala

Une exposition à la Halle Saint Pierre : "L'esprit Singulier"

Du cinéma avec :

"Amal" de Jawad Rhalib
"L'île" de Damien Manivel
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"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz
"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle
"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
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"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"L'origine des larmes" de Jean-Paul Dubois
"Mort d'un libraire" de Alice Slater
"Mykonos" de Olga Duhamel-Noyer
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"Des gens drôles" de Lucile Commeaux, Adrien Dénouette, Quentin Mével, Guillaume Orignac & Théo Ribeton
"L'empire britanique en guerre" de Benoît Rondeau
"La république des imposteurs" de Eric Branca
"L'absence selon Camille" de Benjamin Fogel
"Sub Pop, des losers à la conquête du monde" de Jonathan Lopez
"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
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Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
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