Depuis Paris, le producteur et DJ français Lazy Flow s’est forgé un nom, ces dernières années, grâce à un cocktail d’influences singulières dont le dénominateur commun est sans conteste la danse sous toutes ses formes. Entre le voguing et l’univers des ballrooms dont il est l’un des fiers défenseurs, les rythmiques club d’inspirations latines, caribéennes ou africaines, les influences house et électroniques européennes, Lazy Flow concocte à sa manière un "son global" unique, qui porte en lui les marqueurs de la décennie à venir : une science du mélange personnelle qu’il illustre à la perfection sur son nouvel EP Global Warming.
S’il est plus qu’évident que les barrières musicales du début du siècle semblent aujourd’hui plus poreuses que jamais, ils sont peu nombreux à pouvoir être à l’aise lorsqu’il s’agit d’en ressortir plus qu’un collage simpliste d’influences. Sur le terrain, dans des centaines de soirées, Florent Cortesi aka Lazy Flow s’est appliqué depuis ses débuts à travailler tous ces genres musicaux qu’il affectionne (house, vogue beats, musiques traditionnelles et musiques de danse de manière générale) afin de trouver ce liant donnant naissance à ce qu’il est vraiment : un catalyseur musical pur.
Sur Global Warming, Lazy Flow présente six morceaux aux origines variées, convoquant un casting français et international ouvert mais cohérent : Blacka Di Danca, Sylvere, B. Ames, King Kayak, La Créole, Matyouz… Depuis les Etats-Unis, l’Afrique du Sud, la France, chacun se glisse dans l’univers du producteur français, au service de son appétit pour la conjonction des idées et leur imbrication donnant naissance à ce son différent, à la fois familier et original.
Lazy Flow dévoile sur Global Warming un "son global" comme peu de Français en sont capables aujourd’hui et dont la résonance se perçoit déjà bien au-delà du territoire français. Abolissant les frontières entre les genres, combinant le tout par un savoir-faire rythmique et mélodique affirmé, Lazy Flow illustre parfaitement l’essence première de la musique de la nouvelle décennie : combiner les dimensions musicales qui nous entourent, en tirer le meilleur pour proposer aux années qui s’annoncent un hymne rassembleur, au-delà des mots.
Décidémment ce mois de janvier est bien triste pour la culture. Marianne Faithfull a tiré sa révérence et c'est encore un peu de tristesse qui s'ajoute à celle plus globale d'un monde tordu. Il reste la culture pour se changer les lidées. Retrouvez-nous aussi sur nos réseaux sociaux !