Depuis 8 ans et 3 albums, dont le petit dernier Food a reçu un bel accueil, le power trio pop-rock'n'roll montpellérien Servo démontre une belle cohérence tout en ne cessant d'évoluer heureusement.
Pop, rock ou dance-punk, il délivre un très bon set plutôt noisy qui allume la salle.
Ca bouge bien et en guise de final, le bassiste finit dans un délire sonique à la Thurston Moore, ce qui s'avère un modèle plutôt talentueux, en lançant sa basse à terre pour tenter de la transformer en planche de surf et lui extirper son dernier râle !
Dead Pop Club, artisan d'un "Emo-pop-punk since 1997" est assurément un groupe de scène qui va faire pogoter à fond la Maroquinerie avec un avant goût de leur tout prochain album "Trailer park" dont la sortie est prévue pour février 2006.
Résolument punk-rock, le quator, guitares/basse/batterie conservent néanmoins son inspiration britain rock.
Guitares incisives et tranchantes, ryhtmique imparable et voix ad hoc, c'est à la fois mélodique et pugnace, hargneux et groovant. Que demander de plus ?
Depuis 1999, Lab, étiqueté noise-dub, a évolué davantage vers le post-rock ainsi que l'atteste son dernier album Mus.
Avec sa thématique plutôt sombre et ses morceaux progressifs, Lab affectionne les rythmes envoûtants dans les infra basses distillés dans une ambiance lumineuse plus que tamisée.
Bien que dans un registre plus difficile, le public ne s'y est pas trompé.
Boogers joue dans le restau de la Maroquinerie, situation qu'il prend d'ailleurs avec humour, en disant qu'il est le plus indépendant des indépendants qui se produisent aujourd'hui puisqu'il ne se produit même pas dans une salle de concert !
Qu'à cela ne tienne ! Le public répond présent et lui servira même d'ingénieur lumière en jouant avec les spots orientables.
Découvert lors de la compilation CQFD 2005 des Inrocks, il a sorti l'été dernier In the step un premier album complètement déjanté qui ravira les fans de bidouillages en tous genres.
Avec ses vinyls triturés et sa voix braillante, le set de boogeRS est comme un cocktail maison : on mélange les fonds de bouteilles, on secoue le shaker avec un air inspiré et il en sort un breuvage à la couleur indéfinissable et au goût pour le moins bigarré pour amateurs de découvertes, en l'occurrence, auditives.
BoogeRS revendique pour influences Clash, Weezer et les Beastie Boys . A vous de voir ! |