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Interview  (Paris)  23 janvier 2006

Jacques Mougenot, comédien, auteur dramatique, romancier et enseignant est actuellement à l'affiche avec "L'affaire Dussaert" un monologue satirique époustouflant et ...surprenant dans lequel il fait preuve d'autant d'humour que de convictions pour épingler un certain petit monde de l'art.

Un entretien s'imposait donc. Rencontre avec un passionné de théâtre et de peinture terriblement intelligent.

Je vous remercie tout d'abord de nous consacrer un peu de votre temps, et je sais combien le mot est lourd de sens pour vous (ndlr : allusion au roman de Jacques Mougenot "La machine à démonter le temps"). Et commençons par le spectacle qui est à l'origine de cette interview . Quelle est sa genèse?

Jacques Mougenot : Ce spectacle a pour origine une conférence de Mme d'Argenson à laquelle j'ai assisté en 1999 à Lausanne qui était la galeriste de Philippe Dussaert. J'ai trouvé cette conférence passionnante et elle m'a donné l'idée d'en faire une pièce de théâtre. Et puis j'avais aussi envie d'écrire sur l'art contemporain. En 1996, j'avais écrit une pièce sur "Corot" qui était un hommage au peintre mais aussi à la peinture classique. Il s'agissait d'une grosse machine puisque la pièce comportait 32 personnages. J'ai toujours eu envie de parler de l'art contemporain, d'exprimer mon sentiment face à cet art qui suscite de nombreuses interrogations.

Pourquoi spécialement la peinture?

Jacques Mougenot : Parce que j'aime beaucoup la peinture. Et cela dès l'enfance. J'aime beaucoup la musique mais j'aurais du mal à en parler. J'ai passé mon adolescence au Louvre où j'allais tous les week ends. Je n'étais pas très érudit mais j'avais l'impression que les tableaux avaient quelque chose à dire. Je ne sais toujours pas ce qu'ils ont à dire, car cela reste encore très mystérieux, mais j'ai un peu progressé. Je comprends un peu plus. Cela étant je pense que l'on ne comprendra jamais ce qui pousse les artistes à faire une œuvre.

Vous avez d'ailleurs publié un ouvrage sur un peintre Maurice Mazo?

Jacques Mougenot : Oui. Maurice Mazo est à mon sens une grande figure de la peinture, il a été un peu ostracisé en son temps car il a eu le tort de dire ce qu'il pensait des peintres abstraits et des politiques culturelles.

"L'affaire Dussaert" comporte à la fois une satire de l'institution muséale, de la culture officielle, des critiques d'art, mais aussi de l'art contemporain et une réflexion sur la notion d'œuvre d'art. Ces réflexions et critiques sont-elles les vôtres?

Jacques Mougenot : Pas toujours. Dans ce domaine, il faut essayer de rester objectif donc j'ai essayé d'exposer les différents points de vue. Il est vrai que je ne suis pas totalement impartial car mes goûts personnels ne me portent pas vers cette forme d'art. J'évoque d'ailleurs plus les problèmes que je n'y réponds. Chacun peut y retrouver ses interrogations personnelles.

Dans votre livre, "La machine à démonter le temps", vous citez Proust qui écrit : "L'œoeuvre d'art est le véhicule par lequel les âmes se fécondent". Partagez-vous cette analyse?

Jacques Mougenot : Proust a beaucoup écrit sur l'art et notamment sur le discours artistique en le dénonçant en écrivant que l'on peut parler indéfiniment d'une oeuvre d'art et que cela est vain si cela ne s'appuie pas sur une pratique. Car dès qu'on n'est pas artiste on est commentateur et quand on est commentateur, on peut dire tout et n'importe quoi.

Allez-vous néanmoins voir des expositions d'art contemporain?

Jacques Mougenot : Rarement. Je suis vite assez horrifié et il est inutile d'avoir la nausée gratuitement. Mes goûts sont beaucoup plus, je n'ose pas dire, "traditionnels" car ce terme revêt un côté ringard ou passéiste mais je crois qu'il peut y avoir un art de représentation qui n'est pas un art désincarné ou conceptuel. Il y aura toujours des artistes qui iront de l'avant dans cet art même s'ils ont beaucoup de mal à se faire connaître et sont peu médiatisés.

Quelle période ou peintre affectionnez-vous particulièrement?

Jacques Mougenot : Je n'ai pas de style privilégié. J'avais une passion pour Corot que j'ai pris pour symbole de tous les peintres que j'aimais. Je suis fou de Rubens, Goya, Velasquez….les impressionnistes, mais toujours les peintres qui vont vers la représentation. En peinture, c'est à dire quand il y a encore une toile, des pinceaux et de la pâte, ce qui exclut l'art conceptuel car on est alors sur une autre planète, il y a toujours une fameuse et fausse querelle entre le figuratif et l'abstrait. C'est une fausse querelle car toute peinture est abstraite.

Même les roses de Fantin Latour. Car il y a de l'abstraction dans toute oeuvre d'art sinon il n'y a pas d'oeuvre d'art. Je crois même qu'il y a plus d'abstraction dans une oeuvre de Véronèse que dans une œuvre de Malévitch. Dire cela paraît énorme mais il s'agit de peintres qui cherchent à atteindre une vérité à travers l'étude de la forme et de la représentation et qui y sont amenés par la possession et la maîtrise d'une technique qui est invisible. Et c'est à travers ce travail artistique de répétition que l'on arrive à saisir quelque chose qui est de l'ordre de l'ineffable.

C'est un peu ce que je reproche aux peintres abstraits. Eux aussi cherchaient une vérité mais en cherchant le mystère de la poule aux œufs d'or ils tuent aussi la poule aux oeufs d'or. Les surréalistes cherchaient l'irréel en passant par l'irréel alors qu'à mon avis, l'au-delà se perçoit à travers le réel. Du coup, il y a peu d'abstraits qui me touchent. Quant aux conceptuels, il m'est très difficile d'en parler. Je ne pense pas qu'il s'agit d'hermétisme de ma part mais le cérébral ne me touche pas. Mais il s'agit alors d'un autre sujet : l'art doit-il être ou pas désincarné?

Quelles sont les réactions suscitées par ce spectacle tant auprès du spectateur lambda que des professionnels de l'art?

Jacques Mougenot : Il y a peu de réactions négatives. Et quand cela est arrivé, dès lors que le spectacle est une comédie, elles émanaient de personnes qui n'avaient pas le sens de l'humour. Les galeristes d'art contemporain ont eu des réactions très positives car ils apprécient aussi ce spectacle en tant qu'oeuvre de théâtre.

Vous parliez de votre précédente pièce "Corot" qui comportait de nombreux personnages alors que "L'affaire Dussaert" est un monologue. Cette forme de "conférence" s'imposait-elle car on pourrait imaginer une pièce à plusieurs personnages?

Jacques Mougenot : Oui, effectivement. Mais la forme "enquête, reportage, presque conférence" me séduisait. Comme a écrit une critique, le conférencier oublie qu'il est comédien et le comédien oublie qu'il est conférencier. Mais il ne s'agit pas véritablement d'une conférence. C'est une satire théâtrale.

Cette forme est-elle plus facile pour le comédien que vous êtes?

Jacques Mougenot : Non, ce n'est pas facile. Le monologue n'est pas facile. Cela étant j'ai une formation de comédien qui me permet de ne pas me sentir dans un exercice qui me serait interdit. Et le monologue me correspond bien. La forme même du spectacle est un peu déroutante au début pour le public qui n'a pas l'impression d'être au théâtre. Alors que pour moi la définition du comédien c'est celui qui arrive à nous faire oublier qu'on est au théâtre et qu'il est comédien.

Comment êtes-vous devenu comédien?

Jacques Mougenot : Grande question ! J'allais répondre "par hasard!. J'ai eu une vocation tardive qui a été précédé d'une formation d'ingénieur. Mais j'en avais toujours eu envie. J'ai pris des cours et c'est lié également à ma rencontre avec Jean-Laurent Cochet qui m'a révélé beaucoup de choses. Il a suscité également mon désir d'écriture qui s'est concrétisé en parallèle de mon travail de comédien. Ecrire pour le théâtre est très difficile.

Avez-vous d'autres projets d'écriture?

Jacques Mougenot : Oui, malheureusement. J'en ai trop. Je ne manque pas d'idées mais de temps.

Avez-vous des textes finalisés?

Jacques Mougenot : Oui, j'ai une pièce à 4 personnages que je souhaiterai voir montée par moi ou quelqu'un d'autre. J'ai également un autre monologue que je jouerai personnellement car il est très particulier à dire.

Vous n'avez pas percé le secret du temps?

Jacques Mougenot : Non. D'autant que je ne sais même pas s'il y a un secret à percer. Le secret du temps est peut être qu'il n'existe pas.

Vous répondiez dans une interview "Le théâtre est un métier où on va à la découverte et à la connaissance de soi comme dans tout art. Un travail sur soi, un travail d'approfondissement et de maîtrise". Pour vous le théâtre est-il pour vous un médium pour une réflexion métaphysique sur vous même?

Jacques Mougenot : J'espère qu'il y a chez tout artiste, tout créateur une recherche métaphysique, même inavouée. Même dans les trois pommes dans un compotier représentées par Chardin, il y a une recherche métaphysique. C'est le mystère de l'être et de la vie. Et c'est sa réponse.

Aujourd'hui, que vous a apporté le théâtre?

Jacques Mougenot : Cela m'apporte une certaine joie de vivre. Beaucoup de choses sont désespérantes dans l'existence et par le travail artistique je retrouve accès à une certaine source, oubliée peut être mais toujours présente, que l'on peut appeler le bonheur, la joie de vivre et qui fait que je ne suis pas désespéré malgré tout. Et c'est la raison pour laquelle l'art conceptuel m'emmerde considérablement. Il ne s'agit pas d'une méthode Coué. C'est aussi lié à une sorte de foi, en quelque chose de plus profond et de moins évident, en l'au-delà des apparences.

Vous êtes comédien et auteur dramatique mais pas metteur en scène.

Jacques Mougenot : A l'exception de 3 de mes pièces, non.

Cela résulte-t-il d'un choix?

Jacques Mougenot : Non, tout simplement parce que l'on ne l'a pas proposé. Mais cela me plairait. D'autant que je pense qu'il existe une unité entre le jeu dramatique et la direction d'acteur.

Vous êtes également enseignant.

Jacques Mougenot : Oui. Pendant 18 ans, j'ai été l'assistant de Jean-Laurent Cochet au sein de son cours privé. Depuis un an, j'ai créé mon propre cours "Acte premier". Par ailleurs, j'ai un cours collectif à Savigny sur Orge tous les samedis après midi.

Voulez-vous dire quelques mots sur votre livre "La machine à démonter le temps"?

Jacques Mougenot : Parmi toutes les erreurs qui ternissent notre vision des choses, une des grandes illusions est celle que nous avons du temps. Pour beaucoup, le temps est une chose convenue. Or, d'autres notions métaphysiques, comme l'espace par exemple, ont beaucoup évolué. Une partie de nos malheurs et de nos désespoirs vient de cette conception destructive et mélancolique que nous avons du temps. Et la question du temps n'appartient pas aux scientifiques qui sont dans la convention.

La science a actuellement une emprise sur les esprits comparable à celle de la religion au Moyen Age ce qui me fait dire que la science est l'opium du peuple. Aujourd'hui dans ce siècle sceptique on ne trouve de vérités que dans la science. Or, le temps échappe à toute rationalisation. D'où ce roman pour vulgariser ces idées. A l'instar de ce que je fais dans "L'affaire Dussaert" en rendant plaisant la vulgarisation et révélant les paradoxes induits par notre notion du temps.

Nous en reparlerons car je n'ai pas encore eu le temps de le finir. Mais il commence comme un roman policier.

Jacques Mougenot : Oui, mais en fait je me moque un peu de certaines formes de littérature, et notamment du roman policier. Il y a de nombreux pastiches.

Sur la science fiction également.

Jacques Mougenot : Oui parce que la science a acquis un tel statut de credo que la littérature de science fiction, anciennement littérature d'anticipation, connaît un grand succès. Alors que j'estime qu'il s'agit d'une littérature rétrograde car elle exploite des idées totalement obsolètes et elle manque d'humanité. La plupart de ces romans n'ont pas d'intérêt l'humain donc littéraire.

L'anticipation doit-elle être alors recherchée chez les auteurs classiques?

Jacques Mougenot : Je pense que Proust avait une vision du temps intuitive certes mais qu'il a développé par l'intelligence que nous n'avons pas encore totalement décryptée. Proust est un gigantesque génie.

Nous allons peut être clore cet entretien par du théâtre. Allez-vous souvent au théâtre et avez-vous eu récemment des coups de cœur?

Jacques Mougenot : J'ai adoré "La framboise frivole" mais je vais très peu au théâtre. Quand on est dans la création, on est très exigeant sur les œuvres des autres. Jules Renard disait que le goût des créateurs était formé de mille dégoûts et 9 fois sur 10 je suis plus que déçu, je suis mal à l'aise, malade. En réalité, le théâtre est le seul endroit où je m'emmerde! Vous rendez vous compte ? De plus, on ne peut même pas s'en aller ! Quand les acteurs ne parlent pas au cœur et à la sensibilité c'est terrible. Je préfère lire "Le bourgeois gentilhomme" que d'aller le voir mal joué. Je ne sais pas d'ailleurs pourquoi je cite cette pièce (sourire).

N'est-ce pas désespérant alors que vous enseignez le théâtre?

Jacques Mougenot : Non, parce que c'est travailler pour l'avenir.

 

Pour tout renseignement sur le cours "Acte premier" : Tél : 08 72 94 49 07 ou actepremier@wanadoo.fr

La machine à démonter le temps, roman. Editions E-dite
Maurice Mazo, Editions Somogy

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La chronique du spectacle "L'affaire Dussaert"

Crédits photo : JM


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