Courts métrages, pour un EP rien de plus normal, surtout quand on fait une pop qui se veut "cinématographique".
Avouons-le, nous étions à la fois sceptiques et intrigués sur ce disque signé Renarde (Bruno Dibra). Peut-être à cause de ce nom, mais surtout la faute, ou grâce à cette pochette versant dans le 70’s avec cette couleur orange, la caméra super 8, le pantalon à pinces et une façon de poser sur la pochette de manière presque (trash) yéyés.
Il faut toujours donner une chance au produit et ce Courts Métrages la mérite vraiment, surtout pour ceux qui aiment autant Benjamin Biolay que The Last Shadow Puppets. Soit une musique soignée (beaux arrangements de cordes, rondeur et clarté dans le son...) et textes travaillés. Renarde cultive un son, un univers, une signature sonore, reconnaissable assez facilement et clairement balisée (pop baroque, couleurs 60’s et 70’s, textes mélancoliques ou doux-amers) mais qu’il maîtrise plutôt assez bien. Assez pour nous emporter avec des titres comme "Perdu d’avance" ou "Une fin au silence".
Une belle surprise donc. A voir s’il arrivera à tenir la distance dans le format long métrage.
# 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil
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