"I’ve got evil running through my veins / Hurt me, but I don’t feel the pain."
Vous aviez aimé le grand cirque glam et gothique, la théâtralité, la grandiloquence mais également, et surtout, l’efficacité rock maquillée d’eye-liner de Sex, Death & the infinite void, second album du groupe anglais Creeper ? Alors vous devriez, de la même manière, succomber aux charmes de cet American Noir.
Il faut dire qu’à peine un an après la sortie de Sex, Death & the infinite void, la recette est exactement la même. Cet American Noir en est quelque part la suite puisque la trame narrative : l'histoire de Roe, un ange envoyé sur Terre qui va tomber amoureux d'Annabelle et finalement mourir pour racheter les péchés de la ville de Calvary trouve ici son épilogue.
De plus, les chansons sont issues des mêmes sessions studio. Mieux encore, le groupe originaire de Southampton pousse les curseurs encore plus loin : plus glam, plus émo, plus emphatique (coucou Meat Loaf !) encore en gardant cette réelle force mélodique ("America at night", "Midnight", "Ghosts over calvary", "One of us"). Avouons-le, cela fonctionne parfaitement. "All the prettiest boys and girls flirt with death."
# 21 avril 2024 : Des beaux disques, des beaux spectacles, une belle semaine
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"I’ve got evil running through my veins / Hurt me, but I don’t feel the pain."
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