Composé d’Olivier Temime au saxophone, d’Emmanuel Duprey au piano Rhodes, d’Emmanuel Bex aux claviers, d’Akim Bournane à la basse et de Julien Charlet à la batterie, The Volunteered Slaves est une sorte de dream team avec déjà presque vingt ans d’existence et maintenant cinq albums au compteur (Streetwise (2005), Breakfast in Babylone (2009), The Day Aflter (2012), Ripcord (2017) et donc ce SpaceShipOne). Un ensemble qui porte haut les couleurs du jazz. Si haut qu’il est même ici question d’espace. Il est surtout question d’une musique "jazz" qui s’affranchit des esthétiques pour mieux (s’) éclater. Parce que brillante, étincelante cette musique l’est assurément.
Pour filer la métaphore spatiale, ce disque est comme une longue traversée (qui n’a rien d’un long fleuve tranquille) et The Volunteered Slaves est une fusée à plusieurs étages (où chaque étage a toute son importance, on parle bien ici d’un ensemble...) : basse et batterie comme objets moteurs, claviers au milieu pour équilibrer, donner du lien, du liant. Le saxophone tout en haut. Le tout carburant au groove, au jazz, au funk, à l’afrobeat, rock progressif, aux différentes sonorités, aux jeux de textures, de caractères (s’il y a de nombreuses explosions sonores il y également du lyrisme, des moments de calme, presque de contemplation), aux grandes lignes mélodiques... Les étoiles ? Des compositions solides, des titres comme "SpaceShipOne", "24", "Astonaef", "Alpha Delphini", "Balade pour Laika"...
Et si ce n’est pas l’espace, c’est la Third Dimension & Beyond.... C’est encore mieux...
# 06 octobre 2024 : Sur un malentendu ca peut marcher
Beaucoup de choses à découvrir encore cette semaine en attendant la MAG#91 vendredi. Du théâtre, du cinéma, de la lecture et de la musique au programme, et toujours le replay de la MAG#90...Pensez aussi à nous suivre sur nos réseaux sociaux.