Jasmine Vegas présente ce soir à Paris, au Nouveau Casino, son nouveau spectacle Time issu de son premier album du même nom sorti en mai 2005.
Ce spectacle inauguré un fameux samedi 28 janvier 2006 enneigé, dans la célèbre salle des Bains Douches à Lignères où il a été élaboré en résidence, est enfin dévoilé aux parisiens.
Sur fond de projections psychédélico-dadaistes, la diva, accompagnée de son trio de choc (Chris Sanchez alias 116 à la guitare et aux choeurs, Christophe Lavergne alias Albator à la batterie et Thomas Corlay alias Space Boy aux machines, a envoûté et conquis le public.
Son entrée en robe à paillettes, toque en fausse fourrure et boa vert fluo, fait sensation et on entend quelques chuchotements relatifs au côté décalé voire déjanté de la dame.
Jasmine Vegas, diva cosmogonique et burlesque qui semble toujours en lévitation sur scène, vient d'une autre planète que le système solaire n'a pas encore inventé.
Elle ne ressemble à personne et ne se meut dans aucun courant hype. Elle compose ses chansons comme elle assemble son chapeau de parfaite ménagère en scotch brite qui agrémenté de tampax en guise de boule quiès et transformables à vue en bouches d'oreille attire des cris de joie et de stupéfaction.
Elle sort de son malicieux sac magique une boule qui tourne, non à facettes cette fois-ci, mais à cabochons de couleurs qui renvoie son cher public à de mélancoliques souvenirs de boom ou de bals de mariage.
Mais qu'on ne s'y trompe pas. Jasmine Vegas n'est pas qu'une "performeuse" qui amuserait le public avec des bulles de savon.
Elle est musicienne, chanteuse, poète et ses cordes vocales, qui peuvent naviguer de Catherine Ringer des Rita Mitsoukou à Siouxsie Sioux (de Siouxsie and the Banshees) en passant par Nina Hagen (dixit une spectatrice ravie qui découvrait la dame), en laisseront plus d'une sans voix.
Et elle a bien raison de nous lancer "Attention : alerte à la bombe !" même si elle fait allusion avec humour à sa plastique, reins cambrés, en se caressant les seins. De la ballade ("Cannabis") à la chanson "folk urbain" ("Encaisse-moi"), du pop rock ("Je n'aime que les psychopathes") aux chansons tendres ("Fou"), elle navigue dans tous les registres avec bonheur.
Qu'elle inaugure un medley de ses poèmes surréalistes ou se promène dans la salle, elle surprend toujours même ceux qui l'ont déjà vue sur scène.
Jasmine Vegas n'est pas venue au Nouveau Casino pour rien ! Elle a touché le jackpot et ses talents de show woman ont conquis un public parisien souvent versatile et toujours très sollicité !
What time is it ? Toujours l'heure de Jasmine Vegas. Ne la ratez pas si elle passe près de chez vous parce que c'est un exemplaire unique !
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