Comédie policière de Julien Lefebvre, mise en scène de Jean-Laurent Silvi, avec Stéphanie Bassibey, Marjorie Dubus, Céline Duhamel, Pierre-Arnaud Juin, Ludovic Laroche, Etienne Launay, Jérôme Paquatte et Nicolas Scaint-Georges.
Au début du siècle dernier, à Skobelevo en Bulgarie, des voyageurs montent enfin dans l'Express d'Orient (qui sera bientôt rebaptisé Orient Express) après plusieurs jours d'attente à cause de la guerre civile qui s'est déclenchée en Turquie. Trois amis écrivains s'y retrouvent : le dramaturge anglais George Bernard Shaw, Bram Stoker, le créateur de Dracula et Arthur Conan Doyle, l'auteur de Sherlock Holmes. Chacun avec son caractère. A l'ironie mordante de Shaw s'opposent la balourdise de Stoker et la réflexion de Conan Doyle. Mais d'autres personnages partagent également ce voyage. Et peu après le départ, tandis que les paysages de montagne défilent par la fenêtre du train, on apprend qu'une femme a disparue. Un peu plus tard, un crime aura lieu. Qui a bien pu le commettre ? Au spectateur de résoudre cette énigme. A bord du train, c'est Arthur Conan Doyle qui s'essayera à l'exercice. Il n'est pas inspecteur mais s'y connaît plutôt bien en enquêtes policières... Faisant suite au précédent succès "Le Cercle de Whitechapel", la même équipe se replonge dans "Les Voyageurs du crime", une intrigue policière finement troussée et bien ancrée dans le contexte historique par Julien Lefebvre. La mise en scène impeccable de Jean-Laurent Silvi permet, grâce à une distribution excellente (Stéphanie Bassibey, Marjorie Dubus, Céline Duhamel, Ludovic Laroche, Etienne Launay, Pierre-Arnaud Juin, Jérôme Paquatte et Nicolas Saint-Georges) de mener avec maestria cette fantaisie policière bien huilée. La scénographie épatante de Margaux Van Den Plas avec la belle création vidéo de Sébastien Mizermont, la musique enlevée d'Hervé Devolder et les costumes splendides d'Axel Boursier concourent à la réussite totale de cette brillante pièce de genre qu'on suit avec un plaisir continu. |