Nous avions déjà parlé de Sol Hess dans nos colonnes tant nous apprécions autant l’homme, l’artiste que son œuvre.

Il nous a même offert une session unique que nous avions eu le plaisir de vous présenter sur notre chaine Twitch, accompagnée d’une interview qui ne faisait que confirmer ce que j’écrivais plus haut : il est adorable et brillant (et talentueux).

Voici donc qu’il revient, après une échappée en solitaire (The Missing View) avec cette fois le Boom Boom Doom Revue.

Le revoici donc, accompagné, et nous proposant une fois encore un album de cette pop élégante, parfois mélancolique et cette voix si aisément reconnaissable et tellement superbe.

L’écrin de ce nouveau diamant d’abord : une pochette noire et blanche, en sobriété, de Laureline Mattiussi qui, si tu connais l’artiste, a également proposé une bande dessinée avec Sol Hess : La lionne (associée également avec Isabelle Merlet). Je pourrais te la décrire comme représentant un homme à tête de cheval retenant une jeune fille en fureur et armée, mais je ne rends pas justice à cette superbe pochette.

La musique ensuite. Sol Hess est accompagné de Frédérick Cazaux aux claviers et de Roland Bourbon à la batterie et au marimba. Il assure quant à lui les voix et la guitare.

Une apparition remarquée sur le seul titre en français ("Les Lucioles") et sur le titre "Sand" de Marie Möör, ainsi que de Jac Berrocal à la trompette sur l'hypnotique "The City Started to Sing" entre autres.

Sol Hess navigue dans plusieurs univers qui vont du rock avec The Sympatik’s, puis le punk psyché de Sweat like an Ape et sa dernière excursion dans une folk pop en solo. Cette fois encore, il nous charme avec son univers tout en poésie et en douceur.

L’album idéal pour faire une transition des plus agréables entre ces deux années. Comme toujours, tu trouveras les liens pour retrouver cet artiste et son univers.