"Birdstone est né en 2015, d’une furieuse envie de fusionner la puissance spirituelle du blues à la richesse du rock psychédélique."

La chronique pourrait s’arrêter là, tant cette phrase, tirée de la bio du groupe résume à elle seule la quintessence de ce trio, constitué de Basile à la guitare et au chant, d’Edwige à la basse et aux choeurs et de Benjamin, à la batterie et aux choeurs.

Dès "Pyre", le premier titre, nous avons la pleine démonstration de ce que souhaite faire le groupe. C’est blues et psychédélique, il y a de belles envolées à la guitare, un chant puissant et des chœurs venus le soutenir pleinement.

Le groupe nous propose là un album de 6 titres et 42 minutes, je te laisse faire le calcul sur la durée moyenne. Loss, sorti début mai fait suite à Seer sorti en 2019. Le groupe avait sorti en 2017 The Cage, un EP.

Dans Seer, le groupe nous raconte le parcours initiatique d’un prophète, de son élévation jusqu’à la mort et sa damnation finale. Loss met en scène son enfant spirituel, qui remet en question les préceptes de cette figure mystique. L’album est construit autour du concept du deuil, de la perte. Le groupe le revendique plus politique dans le propos.

Très clairement, l’album est très bien construit, permettant au groupe, en cumulant leur influences communes de nous proposer un excellent album. Des parties presque à capella ("Madness"), des titres très puissant, allant parfois flirter avec le heavy-metal et bien évidemment psyché comme on l’aime et blues juste ce qu’il faut (l’intro de "Golden Veil").

Tu l’auras compris, les Français ont bien mérité ce qu’il leur arrive : jouer au Hellfest, à Terres de Son ou faire les premières parties de Triggerfinger ou The Shrines.

Loss est indéniablement un excellent album que je ne peux que te conseiller si, comme moi, tu es amateur du rock dans sa globalité, peu importe la chapelle !