Amis des envolées lyriques à l’orgue Hammond, des soli de guitare qui décollent les tympans et font taper des pieds, camarades amateurs de la musique de la meilleure décennie du siècle précédent (70 pour ceux qui se demanderait) et fan absolu de rock’n’roll soit le bienvenu.

Howard va te combler, sans pour autant négliger cette petite touche de technologie électronique contemporaine.

Howard a sorti un premier EP autoproduit en 2018, puis ils nous proposent un album en 2020 juste à la veille du confinement.

Entre temps, ils ont ouvert pour Last Train, Dätcha Mandala, Yarol Poupaud ou encore Laura Cox, ce qui laisse entrevoir une certaine reconnaissance de la scène rock hexagonale.

S’ils ne peuvent pas jouer sur scène avec Kadavar comme initialement prévu, ils remettent l’ouvrage sur le métier et composent ce qui va devenir leur deuxième album, qui sort ce vendredi 21 octobre : Event Horizon.

Un concentré d’énergie, de rock, de rythmique, de mélodies diaboliques. Aucun titre en dessous des 3 minutes, ils peuvent durer jusqu’à 7 minutes.

Jean-Marie chante et joue de la guitare, Raphaël s’occupe de l’orgue, de la basse et des synthés et Tom joue derrière les fûts, sample et joue même de la flûte.

La volonté affichée du groupe est de proposer un rock psychédélique mais accessible au plus grand nombre et c’est parfaitement réussi.

Le groupe a "accouché dans une ambiance de doute, d’urgence mais paradoxalement d’extrême liberté" et Event Horizon en est le reflet !

On retrouve dans cet album des doses de fuzz et de saturation, l’orgue qui comme je le disais en intro déboule tout droit des années 70 et nous remue dans tous les sens.

La pochette est à l’image de ce concentré d’énergie : de toute beauté.

Les titres nous entraînent dans différentes émotions : d’un rock énergique à un titre plus planant comme "Telescope".

C’est un énorme coup de cœur pour cet album !