Thomas Naïm, c’est une question de son. En tant que sideman (Youn Sun Nah, Hugh Coltman, Sébastien Tellier, Brisa Roché, Bernard Lavilliers, Albin de la Simone, Ala.ni...) ou en solo avec le bassiste Marcello Giuliani et le batteur Raphaël Chassin.
Une façon de travailler la matière sonore, d’aérer les phrases, un phrasé justement, une écriture, une rondeur, une sorte de corps-à-corps avec la guitare qui pourrait rappeler Wes Montgomery, Grant Green ou Ry Cooder.
Pour ce nouveau disque le guitariste, après s’être approprié le répertoire de Jimi Hendrix, a élargi encore les espaces invitant à se joindre à lui Marc Benham à l’orgue et au piano, Raphaël Chassin à la batterie et aux percussions, Marcello Giuliani à la basse électrique et Laurent Bardainne au saxophone.
Il est toujours question ici de jazz, de blues et de rock. Et en parlant d’espaces, ce sont à ceux de l’ouest américain que ce disque pourrait faire penser. Avec ses couleurs, ses sonorités, ses cavalcades, ses tensions fiévreuses, ses moments plus calmes, introspectifs. Mais qu’importe au fond, il y a ce son...
# 21 avril 2024 : Des beaux disques, des beaux spectacles, une belle semaine
On fait le plein de découvertes cette semaine avec des tas de choses très différentes mais toujours passionnantes. Pensez à nous soutenir en suivant nos réseaux sociaux et nos chaines Youtube et Twitch.