Si les noms d’OTH, de Motch ou des Naufragés évoquent des choses chez toi et des titres et une musique qualitative alors tu es au bon endroit.

Le groupe Paradis Minuit a été fondé (en partie) par Motch (ex OTH) et voit la participation de Ludovic Crès (Les Naufragés), il ne faut pas non plus négligé Fred Maggesi (Electric Duck) à la batterie. En un mot : la fine fleur du rock montpelliérain.

Pourtant, comme il serait réducteur de limiter Paradis Minuit à ces noms ! Déjà parce que le chant est tenu de main de velours par Marielle qui est la compositrice de tous les titres mais aussi l’auteure des paroles et surtout la deuxième pièce maîtresse de la création du groupe. Et non contente d’écrire et de composer, elle tient également la basse.

Si parfois on entend des influences des groupes précédemment cités (comme sur "Madame Rose"), on entend surtout et avant tout Paradis Minuit. C’est rock’n’roll, jamais bourrin, toujours très fin avec des paroles intelligentes et ça tombe bien parce que Marielle s’inscrit dans la ligne de ces auteures qui écrivent dans leur langue maternelle. Pas de place à l’à peu près ou aux paroles niaises (je ne vise personne en particulier…).

L’album est dans un écrin à sa juste mesure et c’est très agréable également. La sortie a été précédée par trois clips pour les titres "Tout le monde (court)", "Paris Marylou" et "Sous la dune".

Un excellent album, plein d’une saine et belle énergie, joué par des musiciens aussi talentueux qu’enthousiastes. Rien de tel pour bien attaquer le mois certes le plus court de l’année mais pas le moins prolifique en bonne musique.