"No more tears no more troubles, Peace of mind, I wanna see clear, So dont you try to put me down, Stop the pain and let love shine"
Je ne sais pas si l’on peut dire que ce disque fait du bien. Il est en tout cas une sacrée trouée lumineuse dans le gris ambiant. Soul Tropical, la couleur est annoncée de suite mais avec David Walters, il n’y a pas vraiment de surprise.
Il y a quelque chose qui irradie de sa musique et ce disque ne déroge pas à la règle. Il faudra donc s’y faire : ce disque c’est de la chaleur, et puis c’est la danse (comme une version club du plus intime nocturne enregistré avec Roger Raspail, le joueur de kora Ballaké Sissoko et le violoncelliste Vincent Ségal). Et donc le rythme qu’il soit créole, afro-caribéen, funk, rumba, reggae-dub, afrobeat, disco, dancehall, qu’importe.
Il en va de même pour les mélodies même si ce disque "n’est pas un album hommage aux grandes heures de la créolité, mais plutôt le reflet de mes ouvertures, des origines afro-caribéennes des musiques de ces îles aux grooves qui résonnent dans les clubs à la mode à travers le monde".
Pas étonnant donc de retrouver aux côtés de Walters : le Ghanéen de Sheffield K.O.G, le percussionniste guadeloupéen Roger Raspail, Ballaké Sissoko, Vincent Ségal, Anthony Joseph, La Reyna, Captain Planet, Flavia Coelho. Une grande famille pour une musique hédoniste, nostalgique ou plus sombre aussi ("Jodia", "Toxic tropic", "An lot Soley", "Light", "Klé"). L’âme des tambours guident ses pas, les nôtres aussi.
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