L’association des impromptus D935 et de la sonate D.960 n’a rien d’exceptionnelle mais elle fonctionne toujours aussi bien. Au tour du jeune pianiste (il est né en 1989) sud-coréen Dasol Kim de nous la proposer dans un disque tout à fait convaincant.
Tout au long du disque, il fait preuve d’une belle amplitude de dynamiques mais toujours avec une grande élégance, de phrasés et de gestes sûrs.
Ses impromptus sont d’une grande fluidité avec cette tendresse que l’on retrouve dans le second. Dans sa sonate, il y a de la noblesse dans sa façon de jouer avec les affects, entre périodes poignantes et moments de sérénité, un bel équilibre entre la main gauche et droite, une articulation finement définie sans perdre quelque chose de direct dans le jeu (qui pourrait dégriser les esprits).
Dasol Kim n’est pas encore Schnabel, Curzon, Lupu, Kovacevitch, Zimerman ou Brendel (pour ne citer qu’eux) mais il saisit la subtilité, la force musicale de ces magnifiques œuvres tardives et son interprétation est un digne complément à toutes. Recommandé donc.
Coup de froid sur le pays, tant en terme de météo que de politique. Réchauffons nos petits coeurs avec de la musique, des livres du théâtre et la MAG#90...
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