Dans la série, on a failli passer à côté et ça aurait été bien dommage : Margot Cotten et son album Third Time’s A Charm.

D’emblée, c’est par un titre folk country (oui, j’appelle ça comme ça) que commence cet album. Une histoire de fin d’amitié amoureuse, empreinte de références à Tom Petty. Puis l’album sautille avec "In The Garden In the Setting Sun".

Rien de mieux pour finir cette année qu’un album plein de soleil, qu’il soit couchant ou bien brillant pour nous réchauffer ! Les titres tantôt rapides, tantôt plus lents, ne nous lassent pas, ils m'ont, personnellement émerveillés.

Margot Cotten a été élevée dans une famille franco-américaine, chante dans la langue de Shakespeare, mais fait des clins d’oeil appuyés à Paris (où elle vit), je pense au titre "Paris NYC". Si elle nous apporte une vraie belle folk, on pense aussi à de l’americana, elle n’en reste pas moins sensible aux charmes de notre beau pays.

Cette multi-instrumentiste a commencé sur sa chaîne YouTube, accumulant les vues en nous proposant des réinterprétations de titres anglo-saxons. Elle a su regrouper une communauté de fans.

C’est donc avec plaisir que l’on découvre son album empreint, je l’ai dit, de titres assez frais, parfois plein d’enthousiasme, parfois plus mélancoliques. Elle a tout fait seule ou presque, à 99% m’a-t-elle confié, tout écrit, tout joué, enregistré mais elle a aussi fait le mix et le mastering. Et là, on ne peut que s’incliner devant tant de motivation et d’envie qui permettent de traduire son talent sur disque. Une raison, de plus, pour la soutenir !

C’est typiquement le genre d’album à écouter sur la route ou plus tranquillement chez soi. Dans tous les cas, le dépaysement est assuré. Tu sais ce qu’il te reste à faire !