"Sleep well, my darling, if you sleep at all
The dark days are coming for us all
Sleep well, my darling, if you sleep at all
The dark days are coming for us all (for us all, for us all, for us all)
But I'll hold your hand in hell"
Nouveau disque pour le groupe originaire de Southampton et un constat : terminé ou presque le rock glam, fini les porte-jarretelles bonjour le blouson clouté. D’accord, au revers du blouson une cape en velours rouge doublée de satin. Gothique un jour gothique toujours. Il n’empêche, si les Anglais affectionnent toujours les albums conceptuels, ici une sombre histoire de vampires, de rédemption, de romance, de cryptes et de ruines de châteaux, de morts-vivants "un monde où l'amour a un prix et où la beauté sourit aux dents aiguisées", les gros riffs, le lyrisme, l’efficacité mélodique, le grandoloquent, ils ont assurément musclé leur jeu.
Plus sombre, moins évident, Creeper a gagné en profondeur, en épaisseur (et sûrement en crédibilité pour certains). Les amateurs d’heavy metal 80’s, de Meat Loaf, d’Iron Maiden, de Ghost, Queen, Jim Steinman ou de The Sisters of Mercy y trouveront leur compte. Alors oui cela joue souvent entre l’excellent et le totalement ridicule, cela dépend forcément où chacun place le curseur, la foule des amateurs ou des détracteurs se divise en deux comme la mer Rouge devant Moïse, reste des titres qui sonnent comme des hymnes : "Further than forever", "Cry to Heaven", "Sacred Blasphemy", "The Ballad of Spook & Mercy", "Teenage Sacrifice".
# 13 octobre 2024 : Sur un malentendu ca peut marcher
Le replay de la MAG#91, du théâtre, du cinéma, de la musique, de la littérature, c'est parti pour notre sélection de la semaine...Pensez aussi à nous suivre sur nos réseaux sociaux.