Les Poly’Sons est un festival qui permet chaque année, à des artistes de la scène française, de se produire dans le théâtre des Pénitents de Montbrison dans la Loire.
Cette année, exceptionnellement, pour cause de travaux, le festival a posé ses amplis et ses micros à l’Espace Guy Poirieux et dans quelques salles situées dans des villages alentour.
J’attendais depuis longtemps de pouvoir écouter et voir Nicolas Jules sur scène.
Je l’ai découvert au hasard de ma curiosité lors d’un Scopitone de David Vallet, puis j’ai écouté Douze oiseaux dans la forêt de pylônes électriques et depuis, je n’ai pas cessé de m’émerveiller.
J’en ai lu des articles et des réactions sur les prestations scéniques de l’artiste. Il fallait que je me rende compte par moi-même. C’est au-delà de tout ce que l’on peut imaginer.
J’ai rencontré le garçon l’après-midi pour une interview, nous avons échangé et sous ses airs lunaires et timides, se cache un artiste plein de bon sens et d’intelligence. Ma curiosité n’en est que plus aiguisée.
C’est en trio, accompagné de Roland Bourbon aux percussions et de Frédéric Jouhannet au violon que Nicolas Jules est entré sur scène. Le public, trop clairsemé à son goût, a de suite été mis dans l’ambiance, quand Nicolas leur a demandé s’ils avaient des questions avant de commencer. Chaque titre est présenté avec humour, les musiciens jouent tout autant une pièce de théâtre qu’ils jouent de la musique. C’est drôle, émouvant, merveilleux.
Il m’est très difficile de tout raconter sans vous dévoiler ce que vous aurez la chance de voir et d’écouter quand vous irez découvrir Nicolas Jules sur scène. Parce que oui, les disques sont merveilleux mais la scène aussi.
Nicolas me l’a confié, ce qui est enregistré sur un disque est différent de ce que l’on voit sur scène et c’est ça que j’aime. Un artiste capable de nous proposer un tour de chant, parce que c’est de cela qu’il s’agit, plutôt qu’une restitution, parfois sans intérêt d’un disque.
Je ne me souviens pas avoir passé un aussi bon moment depuis bien longtemps, avec un sourire du début jusqu’à la fin de ce concert. Oui vraiment, je suis très heureux d’avoir pu voir Nicolas Jules sur scène, de découvrir les prouesses aux percussions, parfois surprenantes et inventives de Roland Bourbon et le jeu de Frédéric Jouhannet (et son tour d’équilibriste, mais je n’en dis pas plus).
Le seul conseil que je puisse te donner, c’est de suivre Nicolas Jules sur son site et d’aller au plus vite le découvrir sur scène. En plus tu verras, tu peux aller discuter avec lui et il est adorable (Roland et Frédéric aussi d’ailleurs).
|