Son nouveau disque, la pianiste Elodie Vignon l’a pensé comme une véritable rencontre, comme une union avec l’orchestre (ici l’ensemble Czech Virtuosi et son chef d’orchestre Éric Lederhandler).
Il fallait des pièces qui correspondent à ce parti pris, le choix se portera sur Le Barde et Le Retour de Lemminkäinen de Jean Sibelius, Nuits dans les jardins d’Espagne de De Falla et la Ballade pour piano et orchestre de Gabriel Fauré. Pas le plus évident mais pas le moins intéressant.
L’entente entre le chef et la pianiste s’entend et les deux convergent musicalement dans la même direction. Le jeu où Elodie Vignon pare souvent ses phrasés de nombreuses strates de couleurs et de dynamiques se marie bien avec la direction généreuse de Lederhandler.
Il y une effervescence, un bouillonnement, des odeurs de jasmin chez De Falla, où l’orchestre assume son identité symphonique, beaucoup de sensibilité dans la ballade pour piano et orchestre de Gabriel Fauré. On est porté par le souffle évocateur de l’orchestre, la force narrative dans Le Retour de Lemminkäinen. Le disque se termine avec Le Barde, court poème symphonique, comme un instant suspendu, presque comme un songe...
# 13 octobre 2024 : Sur un malentendu ca peut marcher
Le replay de la MAG#91, du théâtre, du cinéma, de la musique, de la littérature, c'est parti pour notre sélection de la semaine...Pensez aussi à nous suivre sur nos réseaux sociaux.