Loin des sons soul d'Alphabetical, le troisième album de Phoenix renoue avec des sons plus durs, bruts et moins sophistiqués. On retrouve la pêche que l'on avait ressenti avec le titre "If i ever feel better", cet album est résolument plus rock et rejoint donc plus l'univers du premier United.
Entre une pop rock à la Talking Heads avec le titre "Courtesy laughs" et un rock façon The Clash avec "Napoléon says" voilà où se situent nos compatriotes versaillais.
Dès le premier titre on se retrouve projeté dans leur univers, on imagine une bande de copains qui s'éclatent en faisant de la musique, on pense aussi à une bande originale de film pour un long métrage sur un groupe de rock où même un titre extrait de "Billy Eliot" sur "Consolation prizes", bref ça respire la joie de vivre.
Cet opus est donc très imprégné de la culture rock des années seventies et eightees, on se remémorera les riffs de guitare qui ont fait les beaux jours de Cure sur le titre "Sometimes in the fall" mais aussi des timbales qui rappellent la musique des Beach Boys sur "Rally". Dans la lignée de "Run, run, run" on retrouve avec plaisir le titre phare de l'album "Long distance call" qui renoue avec un peu d'électro.
Totalement dans la tendance actuelle de revival du rock des années 8O, Phoenix avec le titre "One time too many" a comme un goût de "Owner of the lonely heart" du groupe Yes. Cet album est donc une véritable réussite, un disque qui sort de l'ordinaire, un revival du rock progressif.
Alors avis aux fans de Police, Yes ou encore Genesis ; la relève est assurée et en plus ils sont frenchy. |