A notre grand bonheur, Louis, le dandy de la pop française revient avec un second album, retrouvant l'univers poétique D'apparences en apparences son premier opus. Le single "La vie ne vaut rien" est déjà sur toutes les lèvres.
C'est un album exprimant des rencontres entre hommes et femmes "Comme je t'aime, je te déteste" comme un film qui se joue pour les oreilles. Tout commence par un tango-pop "Joue contre joue" et se termine avec le très léger "Lady Lolita", une ambiance de boite de nuit au fil des chansons "La nuit m'attend", "Comment ça s'arrête". Tout y est glamour, sensualité et provocation "Mademoiselle joue avec son révolver", un univers torride à souhait, avec la voix grave et sexy de Louis tel un nouveau Marc Lavoine en supplément.
Louis s'inscrit dans la lignée des Daho, Gainsbourg, Bashung et Jacno mêlant magnifiquement romantisme et pop délicate comme sur le titre "Toum, toum, toum".
On retrouve aux commandes de cet album, Alexandre Zaria qu'on connaît pour ses collaborations avec Niagara, Noir Désir et aussi pour ses musiques de film ("Fanfan", "Peau d'ange"…). Ici il a su donner à l'album de Louis une atmosphère très anglo-saxonne à la Pulp, Roxy Music.
Poète dans l'âme Louis revisite Rimbaud avec "Rêver pour l'hiver" et nous décrit le désir d'une femme à retrouver un homme sur le titre "L'avoir ce soir". Cet album ne serait pas complet sans le fameux slow qui clôture une soirée en discothèque c'est donc le cas avec "Lâche le frein", une invitation à terminer sur un baiser.
Voilà, la nuit blanche dans les dance floor se termine mais je vous ai gardé le meilleur pour la fin, la rencontre de Louis et Virginie Ledoyen sur une reprise d'un tube de Dutronc et Bambou "Opium, fumée de rêves", un titre façon Gainsbourg et sans doute le tube de cet album.
Louis confirme son talent, affaire à suivre.
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