Il n’y a pas besoin de chercher longtemps pour cerner le plus gros défaut de ce disque. Car il y en a un et de taille ! On ne sait où donner des oreilles tant tout est d’une superbe justesse. Justesse d’un jeu totalement virtuose où les émotions sont omniprésentes, de la qualité, de l’intelligence des trancriptions, paraphrases et arrangements, du Concerto pour 4 clavecins de Bach, de La Première nuit de Walpurgis de Mendelssohn, de Schéhérazade de Rimski-Korsakov, de la Symphonie n°1 de Prokofiev, de la Paraphrase sur différentes valses de Johann Strauss II... dans la valeur de l’enregistrement.
Florian Noack est impérial (notamment dans le Concerto pour 4 clavecins, dans Schéhérazade ou dans la Symphonie n°1) dans cet art si délicat de transcrire pour le piano une œuvre écrite pour orchestre par exemple, permettant aux personnes n'ayant pas la possibilité d'aller aux concerts de découvrir un répertoire musical extérieur au piano, tout en y intégrant quelque part son propre univers sans dénaturer le propos.
Sous ses doigts c’est tout un orchestre qui joue, un monde de timbres, de nuances, de dynamiques qui se croisent, s’entrelacent, avec cette impression d’un perpétuel dialogue avec les compositeurs.
Avignon se termine et on fait le plein de spectacles formidables que nous avons découverts au festival OFF. Un peu de musique, des festivals, de quoi passer un bon été, sportif ou non ! Et
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