Cet album s’adresse à toi qui aime les grosses guitares électriques, les chants surpuissants, les refrains qui tapent, les mélodies bien lourdes et les choeurs dignes d’une église païenne.

Powerwolf fait valoir le bien fondé de son nom en nous proposant un album de power heavy metal (je ne sais pas si ça existe, mais si c’est le cas ils en sont les dignes représentants).

Le groupe fait partie des incontournables de la scène heavy internationale. Ils ont aussi bien sévi sur les plus grands festivals : Wacken, Hellfest et Graspop entre autres, que sur les scènes vastes des aréna et des zéniths, autant en Europe qu’outre-Atlantique. On retrouve des sonorités à la Helloween (autre combo teuton réputé) mais avec nettement plus de punch et moins de speed.

L’album, qui succède à l'acclamé Call Of The Wild (sorti en 2021) est produit par Joost van den Broek, et ils ont mis les moyens. Ils nous proposent 11 titres absolument dément, dont "Sinners Of The Seven Seas", sujet d’un superbe clip. Il existe aussi une version deluxe avec 33 titres cette fois avec des lives et des versions orchestrales.

Le groupe a vingt ans et il nous démontre, s’il en était besoin, après leur tournée nord-américaine phénoménale qu’il faut encore et toujours compter sur eux, pour le plus grand bonheur des aficionados de l’univers heavy.

Pour marquer le coup, ils sortent un clip pour le titre "We Don’t Wanna Be No Saints" qui va mettre en PLS ceux qui ont été choqués par la cérémonie des JO, mais mon petit doigts me murmure qu’ils ne doivent pas écouter ce groupe. Le clip, épique, a été tourné dans le monastère même où a été tourné Le nom de la rose. Effet spéciaux et jeunes femmes peu vêtues sont au programme. Il a été réalisé par Matteo Vdiva et Chiara Cerami pour Vdpictures.

Powerwolf sera en tournée, pour son Wolfsnächte 2024, dans toute l’Europe, dont Paris le 17 octobre au Zénith et avant cela à Nantes, le 9 octobre, également au Zénith.