J’avais adoré le clip de "In The Blink Of An Eye", tu sais celui où une jeune fille démonte la tête de son compagnon à coup de batte de baseball. J'ai adoré le décalage entre l’image et pop de Wendy Pop. Décalage qu’ils ont encore utilisé avec intelligence et différemment, pour le titre "The Last Killed" et son clip haletant.
Je t’avais prévenu (ou pas) que quand l’album sortirait je t’en parlerais et bien voilà, c’est chose faite. Enfin je m’apprête à le faire.
Je résume brièvement : Wendy Pop et le projet initié par Sylvain Grout, artiste plasticien, qui avait déjà touché à la musique avec son projet Grout/Grout. Il s’est associé à Avelin Castello (guitare), Japy Lo Pinto (batterie), Dany Rizo (basse). Le groupe, basé à Montpellier, s’est enrichi de la voix de Pauline Montels, également aux claviers.
Le groupe s’offre le plaisir de proposer une pop très teintée à mon goût par les années 50 et 60 et surtout très british. C’est un plaisir sans cesse renouvelé au cours des 12 titres de cet album.
Wendy Pot nous propose de petites saynètes allant disent-ils d’un fragment de vie dans un couple un peu déviant (oui, celui-là même dont nous avons parlé au début) à une déclaration d’amour sous la pluie à une soirée où le narrateur est harcelé par une aristocrate un peu pompette.
C’est pour moi un album qui permet de rêver, de se poser un instant et savourer ces mélodies que nous délivrent avec talents le quintet.
Une pochette simple pour mettre en valeur bien plus complexe.
Pour la petite anecdote, Poppy Field a été enregistré dans différents endroits dont l’atelier bois de l’école des Beaux-Arts de Montpellier où le groupe s’est installé.