Après 17 ans d'absence, le retour inattendu de Cock Robin est un immense plaisir et s'inscrit dans ce fameux revival des eighties que nous continuons de vivre.
Un petit retour en arrière s'impose Cock Robin est le groupe des années 8O à qui l'on doit les fameux singles When your heart is weak (1986), The promise you made (1987) et Just around the corner (1989) entre autres. On se souviendra du clip de When your heart is weak qui se passait dans le désert, la pochette du dernier album lui fait un clin d'œil, on s'attend donc déjà à un retour aux sources de leur succès à l'écoute de ces 13 nouveaux titres dont quelques uns semblent destinés à une belle carrière de single.
Anna Lacazio et Peter Kingsberry, dont l'alchimie de voix fonctionne toujours à merveille, nous propose donc un revival de ce qui a fait leur succès, une pop légère et entraînante à la fois.
Le premier single extrait de l'album, "Body over mind" rappelle énormément le premier album de Cock Robin et on se dit que le groupe n'a pris aucune ride et qu'il compte encore parmi les grands.
Anna Lacazio s'offre le luxe de chanter en solo, et nous offre un des plus beaux titres de cet album, "Bo", rappelant étrangement l'univers des Bangles aussi bien dans l'interprétation que dans l'ambiance sonore.
Parmi les titres à retenir, "Accross the way", "I don't want to save the world", "Italian soul" et "The valley below" sont de vrais petits bijoux dans la lignée Cock Robin.
Mais ma préférence va aux 2 titres les plus ambitieux de l'album "Me and my shaman" et "Superhuman" qui sans conteste marquent un tournant dans la carrière de Cock Robin, apportant un univers plus électro et résolument plus moderne. Pour finir, Peter Kingsberry nous offre un hommage à Michel Polnareff, avec un titre guitare-voix "Under the star i was born" ("Sous quelle étoile suis-je né ?").
Si comme moi vous êtes fans de pop, alors vous ne serez vraiment pas déçu, cet album est pour moi le meilleur d'un groupe qui a été trop longtemps absent. God save Cock Robin !!!! |