Samedi, les Sunday Drivers & Orchestre seront plus convaincants que Dionysos la veille, le groupe, moins délirant laisse plus d'espace à l'ensemble qui les accompagne ce qui met l'un et l'autre en valeur.
Camille et les Pascals ou une judicieuse alchimie.
La fantaisie enfantine des Pascals fonctionne à merveille avec celle de Camille pour cette création des Eurockéennes.
En conférence de presse, Camille expliquera que la moitié des Pascals a l'habitude de jouer les morceaux tandis que l'autre improvise.
Il aura fallu à Camille, musicienne d'oreille, apprendre à la troupe à se libérer du carcan de la partition tout en conservant leur folie.
Le Moz sur la grande scène avec ses Tormentors !
Le groupe qui le suit désormais rompt avec le côté trop pop et propre de la formation antérieure. On croit presque malgré l'âge et l'embonpoint retrouver le Moz d'il y a 20 ans, qui reprend d'ailleurs quelques morceaux des Smiths, qui, il faut le reconnaître, resteront les morceaux dont on se souviendra de ce concert.
Mais la voix, le charme sont toujours là.
Arrive France-Brésil et il faut bien dire que le spectacle est joli devant le petit écran. La tente presse est bondée pour suivre le match tandis que Depeche Mode, clou de la soirée et plus gros budget groupe du festival récite ses tubes sur la grande scène.
Je décide de profiter de la mi-temps pour y jeter une oreille et un oeil plus attentifs. Dave Gahan virevolte sur scène et aguiche le public comme au plus fort du début des années 90, à croire qu'il ne vieillira jamais.
Les projections sur l'arrière de la scène sont impressionnantes, on cerne rapidement où passe le budget, et pourquoi Depeche Mode est si cher.
C'est professionnel et efficace.
Passées les émotions du football, visite à la Loggia pour Animal Collective, dans une salle peu remplie, concert de Katerine au chapiteau oblige.
Le public semble assez peu réceptif à leur folk expérimental, dommage. |