The Spinto Band est une histoire de famiille et de copains.
Jeff Hobson (batterie), Joe Hobson (guitare), Sam Hughes (clavier), Thomas Hughes (basse), Nick Drill et Jon Eaton (guitares) jouent ensemble depuis bien longtemps malgré leur jeune âge et leur album de melting pop Nice and nicely done est plutôt une belle réussite.
Conférence de presse avec une bande de jeunes et joyeux drilles qui aiment bien le vin rouege.
Vu votre jeune âge et votre abondante discographie, avez-vous commencé la musique au jardin d'enfants ?
Jon Eaton : Oui. A l'école mais avec une institutrice allemande qui m'avait appris une contine.
Vos parents sont-ils informés de votre présence ici ce soir ?
Nick Drill : Peut être pas exactement. Sans doute pas que nous sommes dans un fort du 16ème siècle mais ils savent que nous sommes en France. Leur seule crainte tenait aux événements terroristes.
Quelle circonstance st à l'origine de leur présence en France seulement maintenant alors qu'il sont justement derrière eux une belle expérience ?
Thomas Hughes : C'est mon oncle qui nous a aidé et nous a permis de sortir de l'amateurisme pour enregistrer un album avec un producteur qui est un de nos amis.
Vous avez appris la musique en famille ?
Thomas Hughes : Oui. Mon beau père et le père de Joe et Jeff Hobson jouaient ensemble et nous a donné du vieux matériel. Un oncle a crée l'artwork et les vidéos etc…Donc c'est un peu une affaire de famille.
D'où vient le nom du groupe ?
Nick Drill : Il vient du nom de mon grand-père qui a été une source d'inspiration et une motivation.
Vous vous concentrez actuellement davantage sur votre carrière de rock star ou sur les études ?
Jon Eaton : Nous avons terminé nos études sauf Sam.
Sam Hughes : Pas de commentaire.
The Spinto Band a-t-il un vrai projet musical ou n’est-ce que la continuation d'une activité ludique d'étudiant ?
Thomas Hughes : Nous espérons en faire notre métier mais tout dépendra de la façon dont notre musique sera accueillie.
Vos compositions sont assez léchées. Y a-t-il dans la bande un perfectionniste qui veille à cela ?
Thomas Hughes : C'est Jeff, le batteur, qui est très maniaque et il ne l'est pas que musicalement puisque par exemple il a renvoyé ce midi du poisson à cause des arêtes !
Par rapport à votre âge, on a l'impression que vous avez un background rock indé américain avec Pavement par exemple.
Nick Drill : Nous sommes plutôt branchés musique sixties. Du genre du film "Little Man", on écoute de vieilles choses tout en étant jeunes.
L'influence du milieu familial est-elle importante ?
Jon Eaton : Il y a cette influence mais aussi tout ce que nous pouvions écouter à la radio.
Par exemple, quand j'ai acheté mon premier album des Sex Pistols ce n’était pas par mimétisme familial mais cela était plutôt une sorte de dépucelage musical pour couper le cordon et il s'agissait d'une démarche personnelle.
Vos projets à court terme ?
Thomas Hughes : Nous avons été très impressionnés par l'accueil du public parisien an avril à la Maroquinerie, où Joe avait joué avec un pied dans le plâtre, et nous espérons revenir dans le cadre du Festival des Inrocks en novembre 2006.
Avez-vous depuis travaillé d'autres morceaux ?
Thomas Hughes : Nous avons travaillé sur 3 nouvelles chansons.
Y a-t-il déjà un nouvel album en perspective ?
Thomas Hughes : Oui, nous allons entrer en studio en décembre pou run nouvel album peut être en 2007, cela dépendra des pinaillages de Jeff (rires).
Avez-vous des projets de réédition des albums précédents qui étaient autoproduits ?
Thomas Hughes : Ce n'est pas impossible. Il y a quelques B-sides et singles qui existent en Angleterre mais nous privilégions les nouveaux morceaux car ils sont plus aboutis que les morceaux plus anciens qui relevaient aussi beaucoup de l'expérimentation.
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