La salle, contre toute attente, est loin d'être pleine.
Première partie : Herman Düne ; trois mecs, une fille, guitare-basse-batterie-tambourin, voire crécelle !
Comment dire, Herman Düne, il n'y a pas de fioritures, à peine un effet ou deux sur la guitare et de la chanson, oh oui, de la chanson. Herman Düne, c'est bavard, un peu trop de mots, juste comme j'aime, du folk rigolo, de la chanson pas empathique. Et en concert, c'est drôlement communicatif. Le dernier album des frères Herman Düne, Giant, est à écouter, tout comme il est urgent d'aller les voir en concert.
Comme ils le disent eux-même, "You know how bad I like to be with you".
Ensuite, Louise Attaque. Intro de Joe Strummer and the Mescaleros. Et les Louise, qui entrent dans la fumée. Première chanson? La première de l'album, "La traversée du désert". Pas vraiment le truc qui met d'emblée l'ambiance. Après, pendant plus de deux heures de concert Louise Attaque va enchaîner tubes anciens et chansons de A plus Tard Crocodile, le dernier album.
Ainsi, une foule d'adolescents en délire s'égosille sur "Si l'on marchait jusqu'à demain, autant que sur Je t'emmène au vent". Malgré tout, la salle bouge peu, et je dois dire que ça ne m'a pas vraiment fait l'effet d'un concert de rock.
Après les délirants frangins de la première partie, Louise Attaque m'a paru un peu fade, même si "Léa" et "La plus belle de vous deux" restent, comme dirait l'autre, des valeurs sûres.
Leur dernier album, plutôt chanson que rock mais néanmoins très beau, donne des concert plutôt mous, peut-être moins faits pour les grosses salles... CQFD. |