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Conférence de presse  (Route du rock 2003)  aout 2003

Quel effet cela vous fait-il de revenir à la Route du rock 6 ans après votre premier passage ?

Fran Healy [chant]: C’est très gratifiant de revenir jouer ici. J’ai beaucoup aimé toutes les choses qui se sont déroulées depuis, et je trouve cela très fortifiant de revenir dans le lieu où nous avons débuté, au début de notre succès, ce lieu est un peu comme une référence.

Pourquoi avez-vous travaillé sans producteur cette fois-ci ?

F.H. : Ce n’était pas un choix délibéré. 7 mois après l’accident du batteur, nous avons décidé de partir en vacances avec un peu de matériel, mais sans aucune arrière pensée quant à un hypothétique disque à enregistrer. Mais au moment du départ, nous avons trouvé opportun le fait de se retrouver ensemble, au calme, et donc nous avons décidé d’enregistrer là-bas le travail fourni. Mais la raison principale de ce voyage n’était pas l’enregistrement d’un disque, mais nous devions nous retrouver. Cet accident avait totalement déstabilisé le groupe, quasi détruit. Nous voulions nous redécouvrir et réapprendre à s’aimer.

Le son de Travis a considérablement évolué, il est devenu plus pop, plus soft. Pourrat-on un jour retrouver le son de "Good feeling" ?

Neil Improse [batterie] : C’est impossible de le dire, c’est impossible de dire à quoi nous ressemblerons dans cinquante ans ! Quand nous enregistrons, on ne part pas avec un plan du genre : ce disque sera plus rock. Cela dépend de notre humeur.

"The Name Who" est dédicacé à Charlie. Qui est Charlie, c’est un chat ?

F.H. : Un de nos amis à Hambourg possède un chien, un labrador, et c’est le chien le plus joyeux que nous ayons jamais vu. Ce nouvel album est dédié au chirurgien qui a opéré la tête de Neil.

Cette mise au vert a influencé les ambiances de l’album ?

F.H. : Oui certes, mais c’est plutôt le fait de se retrouver tous les quatre ensemble qui a conditionné les chansons de l’album. Nous nous sommes isolés pour nous reconstruire. Pour "The Man Who" nous étions allés à L.A., ce qui a rendu un album plus cool, plus près des gens. Là nous étions en pleine campagne, sans rien autour, sans télé.

L’ambiance de l’album sera donc plus triste ?

F.H. : Non, cela ne veut rien dire. L’album sera totalement différent de nos précédentes productions. Cet album est comme un résurrection, se retrouver isolés tous ensemble nous a ouvert de nouvelles voies.
Nous avançons par palier. "Good feeling" nous a propulsé sur un premier palier, puis nous acons encore franchi une marche avec "The Man Who", que nous avons encore exploré avec "The Invisible Band", et là je pense que nous avons encore franchi un palier.

Est-ce que le nouvel album ressemble à la musique que vous aimez entendre ?

F.H. : En fait, même si j’écoute beaucoup de musique, je n’en achète pas. Je n’ai pas d’influences très pointuse en matière de musique.
Le nouvel album est très dense, je pense. Il y aurait des choses à dire tant musicalement que textuellement. Il y a cette chanson, "Piss the fuck out !» (barrez vous !) qui apporte une dimension politique. D’ailleurs, je ne suis pas un britannique, je me considère comme un écossais européen.

Quelle est cette histoire qui a été racontée par le NME où vous vous rendez dans un stade pour faire faire quelque chose au public ?

F.H. : C’était pour la chanson "Piss the fuck out !», quand nous avions terminé la chanson en studio j’ai eu cette idée folle de chanter dans un stade et la foule reprenant le refrain…

N.I. : : Vous devez admirer son courage, faire chanter une chanson inconnue à des supporters écossais, ce n’est pas évident !

F.H. : D’ailleurs, il y a une anecdote au stade. Quand je me suis rendu sur la pelouse pour faire chanter la foule, les arroseurs automatiques se sont mis en marche, mon ingénieur du son s’est mis à crier "attention, attention aux jets d’eau" et moi je courrais partout pour éviter la flotte ! Sur l’album le son de la foule sonne très bien.

Avez-vous entendu parlé du cover de "Sing" réalisé par la chorale belge Scalla ?

F.H. : Non … Le seul cover dont nous avons entendu parlé est celle de Jackie O’ [Jackass] qui a fait une version remix rap-techno a capella. Ca nous bien fait rire. D’ailleurs nous la mettions à la fin du concert, pour faire danser les gens…

Est-ce que Fran compte revenir seul sur scène, comme sur la dernière tournée, pour jouer "Twentie" totalement un-plugged ?

F.H. : Non, c’était pour la deuxième tournée. Vous l’avez vu une seule fois, mais nous l’avons fait en fait plus de deux cent fois. En France et dans d’autres pays, la foule se tait et écoute. C’était une autre paire de manche en Angleterre. A Manchester le public ne fait que parler pendant tout le concert…

 

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# 17 mars 2024 : le programme de la semaine

De la musique, des spectacles, des livres. Aucune raison de s'ennuyer cette semaine encore. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché
et toujours :
"Scars" de Greyborn
"Rooting for love" de Laetitia Sadier
"Quel est ton monde ?" de Olivier Triboulois
"Letter to self" de Sprints
"TRNT best of 1993 2023)" de Tagada Jones
"Beyond the ridge" de Wildation
Quelques clips chez YGGL, Down to the Wire, Malween, Lame, For the Hackers et Madame Robert

Au théâtre

les nouveautés :

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14
et toujours :
"A qui elle s'abandonne" au Théâtre La Flêche
"Les quatres soeurs March" au Théâtre du Ranelagh
"Mémoire(s)" au Théâtre Le Funambule Montmartre
"N'importe où hors du monde" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Quand je serai un homme" au Théâtre Essaïon

Du cinéma avec :

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
"Metropolis" de Ben Wilson

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
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