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LP1  (Virgin)  février 2007

Premier Long play... et s’ils ne m'avait pas envoyé une version pourave en MP3 ça aurait pu être plus intéressant. La vraie question sur cet album étant : comment ce groupe va-t-il gérer d'avoir sur sa pochette d'album un membre du groupe qui a été évincé. Pour raison de performance parait-il.

Un peu comme Stu avec les Stones, sauf que lui c'était parce que cinq sur scène c'était trop, et ça l’a tué.

Le mythe du groupe, un cerbère à plusieurs têtes, avec chacune à une place bien précise : le leader tyrannique, le bras gauche maléfique, l'arrière droit freak, et le gardien du temple... le batteur. Un monstre mythologique, car le rock & roll n'est qu'une question de mythe, de dieu et de force. "Se rendre immortel à travers la musique"... la musique mais aussi attitude, les fringues, tout ce qui tourne autour d'un épicentre musical. Et le témoin de toute ses choses sont les chansons. Alors pourquoi recherche-t-on des mythes encore aujourd'hui? Parce qu'il serait intéressant d'en vivre au moins un nom !

Et les des Plasticines... c'est se demander vraiment. Non on ne touche définitivement pas à la mythologie, ou elle est tout autre. Si une chose doit être considérée dans ce groupe, c'est sa capacité à ressusciter tout ce que l'on pouvait raconter sur les tennage band des années 60... les Osmounds en premier plan. Eudeline écrit un article sur le Bulbulgum, puis sort les Plasticines. Drôle de fait. Moi les Osmounds j'ai toujours aimé, j'ai toujours aimé l'idée que les albums étaient de petits soldats kamikazes que l'on envoyait s'exploser contre des auditeurs, pour les rendre K.O.

Et le LP1 des Plasticines pourrait faire sauter plus d'un teenager. Mais les early teenager. On va toucher à la fin définitive de Neo Metal... ils ont leur remplaçant direct. Et des remplaçants légitimes. Car quel panache que ces jeunes filles.

Franchement j'aime pas. Un trop jeune roublard comme moi qui qui est en train d'écouter du Luis E Bacalov, "Shake" ça me fait pas vraiment vibrer. Mais il faut reconnaître le panache et le potentiel de charme auprès des jeunes hommes (plus d'un va se masturber sur son poster Plasticines, comme Madonna à la vieille époque) qu'ont ces jeunes filles.

"Mr Driver" par exemple, légèreté, fluidité et orgasme mesurés. Des détraqués mentaux parleraient de puissance d'orgasme dans la vie privée des artistes, mais malgré l'heure bien avancée, je ne me permettrai pas d'être aussi décadent. Non c'est un trip bien sympathique qui nous est proposé dans cette chanson. On est pas encore dans la Red Shark de S.Thompson, mais comme plus personne ne sait qui est S.Thompson.

Non la vraie révolution de cet album, c'est la production. Quand on entend l'introduction de "No Way" et que l'on a déjà vu les Plasticines sur scène, on sait qu'il est impossible qu’elles chantent comme cela sur scène. Même ces guitares avec leur trémolo, le vrai mode slow au milieu des 60's, des face B des Animals. "Et ces donzelles elles ont le coup de poignet" comme dirait Belmondo dans un film de Jean Yanne. Elles grattent dur, l'aller retour comme si la mort en dépendait, bien que l'on dise la phrase dans un autre sens d'habitude.

Toute la puissance de Maxime Shmitt se développe sur "Lost In Translation". Je sais pas ce que ça veut dire pour un mec qui a produit Krawerk, mais sur cet album c'est une tuerie : les choeurs sont tellement bien placés, la texture des voix, tellement belle que l'on en imagine le plastique d'une Barbie neuve. Cher image de notre enfance. Les DJ du Mouv ont enfin un truc à se mettre sous la dent, bien plus excitant que le dernier No One Is Inocent. D'ailleurs ce sera le véritable single de l'album, le prochain certainement. Virgin ayant préféré mettre "Looser" en avant, tout simplement car elle est en français (et que la basse est classe).

Grand malheur de notre époque, les singles ne se vendent plus pour les groupes de rock. Mais cette génération là sera au single, ou devrait. Oui l'objet en devient intéressant : une bonne face B inédite, plus de photo propulsée par les pochettes, plein de blah blah à rajouter et inonder physiquement les magasins. Le marketing ça s'apprend.

Pour tout ce que cela devrait représenter dans un renouveau, il n'en est pas vraiment. "Human Right" semble même bien déplacé sur cet album. "A la recherche d'une vision, je suis tombé sur un poster des Plasticines place d'Anvers" peut être que la prochaine génération écrira ce genre de chose, et que cette génération n'est pas la mienne.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

L'interview de Plasticines (6 février 2007)

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