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Nouveau Casino  (Paris)  26 avril 2007

Surabondance de concerts ou intérêt décroissant des fans, toujours est-il que le beau Brett n’a guère rassemblé les foules lors de sa récente venue à Paris.

Venu défendre son premier album solo, notre homme avait pourtant opté pour une salle de taille raisonnable : le Nouveau Casino. Lequel affichait largement incomplet.

Seul le noyau dur semblait avoir fait le déplacement. Qu’importe, comme au bon vieux temps, les fans hardcores trépignent tandis que les demoiselles se pâment. Grandeur et décadence néanmoins.

Après plus de dix années d’une carrière à peu près irréprochable chez Suede, le fiasco retentissant du séduisant projet avec Bernard Butler (The Tears) semble avoir quelque peu déboussolé Brett Anderson.

Et d’opter pour la case solo. En repartant de zéro, sans tambours ni trompettes.

A l’image de son look ce soir : jean bleu foncé, chemise noire sous une veste grise. Dont l’étouffante chaleur aura rapidement raison. Dans de telles conditions de proximité, il laisse apparaître au grand jour une beauté et une classe rarement atteintes.

Tel un véritable Apollon des temps modernes sur lequel les années ne semblent avoir aucun impact.

Et la musique dans tout ça ? Comme de bien entendu, la quasi totalité de son disque éponyme. Sorte de Suede édulcoré : moins immédiat, plus posé et réfléchi mais souvent fort convaincant. Mention spéciale à "Love Is Dead", "The infinite Kiss" ou encore "Colour Of The Night".

Au bout de quarante-cinq minutes, le groupe tire sa révérence. De retour seul avec une guitare sèche, Brett Anderson revisitera deux titres de Dog Man Star, le deuxième album de Suede : "The Power", en pseudo version française à la limite du supportable avant "The Wild Ones" d’un tout autre niveau.

Histoire de clore les débats en apothéose, le chanteur se voit rejoint par ses musiciens pour balancer deux méga tubes de son défunt combo : les héroïques "Trash" et "Beautiful Ones".

Au placard les poses de quadra. Oubliée l’arthrose naissante. Place au déhanché. Monté sur ressorts, comme face à des milliers de spectateurs, Brett renoue avec les prestations endiablées de la grande époque. Inutile de préciser qu’à ce stade, le Nouveau Casino exulte littéralement.

Alors, pourquoi se priver plus longtemps encore d’une reformation de Suede ? Le public n’attendrait que ça. Lui n’a jamais autant fait plaisir à voir que durant ce dernier quart d’heure. Preuve ultime de la nécessité de militer pour l’emploi des seniors !

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album eponyme de Brett Anderson

En savoir plus :

Le site officiel de Brett Anderson

Crédits photos : David (Plus de photos sur Taste of Indie)


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# 24 mars 2024 : Enfin le printemps !

Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Dans ta direction" de Camille Benatre
"Elevator angels" de CocoRosie
"Belluaires" de Ecr.Linf
"Queenside Castle" de Iamverydumb
"Five to the floor" de Jean Marc Millière / Sonic Winter
"Invincible shield" de Judas Priest
"All is dust" de Karkara
"Jeu" de Louise Jallu
"Berg, Brahms, Schumann, Poulenc" de Michel Portal & Michel Dalberto
quelques clips avec Bad Juice, Watertank, Intrusive Thoughts, The Darts, Mélys

et toujours :
"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché

Au théâtre

les nouveautés :

"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

et toujours :
"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14

Du cinéma avec :

"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
"Metropolis" de Ben Wilson

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
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