Dans la veine de groupes comme Interpol ou I Love You But I've Choosen Darkness (j'adore le nom de ce groupe, ça fait plus de contenu pour une chronique et ça va plaire au webmaster) Mesdames et Messieurs, veuillez faire une ovation à The National.
Le combo des deux fois deux frères (les frères Aaron et Bryce Dressner, respectivement basse et guitare, et Scott et Bryan Devendorf, respectivement guitare et batterie) accompagnés d'un chanteur (Matt Berninger) nous délivre ici un quatrième album ou règne clarté et limpidité sur des mélodies d'une précision à couper le souffle.
La production de ce nouvel opus est bluffante et dégage un texture sonore très intéressante, que viennent embellir des instruments additionnels tels des cordes, cuivres, piano etc ...
Tout commence fort sur cet album, dés "Fake Empire", la mélodie au piano nous prends par le bout du nez, la voix grave de Matt Berninger nous fait gentiment décoller, puis tout ce petit monde vient s'immiscer dans la mélodie pour achever l'auditeur, dans une explosion presque lyrique.
Le propos est totalement, pop avec une touche de revival Post-Punk et Rock de ces dernières années. Ici on n’est pas loin des Tindersticks par exemple.
Les New Yorkais nous livrent ensuite une des meilleures réussite de ce disque, "Mistaken for Strangers", qui est d'ailleurs le titre retenu pour la promo de l'album, je n'ai qu'un mot à dire, c'est un excellent choix. Nous aurons droit à quelques ballades dont le summum sera sans nul doute "Slow Show" et "Start a War", jolies pièces enjouées et à la fois tristes.
En résumé, The National nous livre ici un album mature, leur univers y est mis en valeur par des compositions riches et un travail de studio qui témoigne de la progression du quintet. Quelques bonnes chansons, qui je l'espère, vous rendront ce printemps un peu plus agréable à vos oreilles.
A écouter pour ne pas mourir idiot et fondre en écoutant la voix chaude de Matt. |