Rencontre avec Cameron Bird de Architecture in Helsinki
Salut Cameron, alors tu est le chanteur d'Architecture in Helsinki, d'où venez vous ?
Cameron Bird : Melbourne en Australie.
Je n'aime pas trop cette question mais comment avez vous choisi votre nom de groupe ?
Cameron Bird : On a coupé des mots de journaux que l'on a assemblé et ceux là sonnaient bien ensemble. Aucun d'entre nous n'a mis les pieds à Helsinki et je n'y connais rien en architecture.
Alors tu as l'habitude d'envoyer des lettre anonyme ?
Cameron Bird : Non pas du tout (rire)…
Sur scène le mot architecture prend tout son sens, vous semblez mettre les sons ensembles pour en créer un nouveau, le votre ?
Cameron Bird : Absolument, je suis d'accord avec ça.
Sur scène vous jouez tous de plusieurs instruments ? Vous avez l'air d'enfants en récréation, c'est très fun !
Cameron Bird : Personnellement je n'ai pas de connaissance en particulier d'un instrument, j'ai appris moi-même. Je ne peux pas jouer d'un instrument vraiment bien, mais je suis ouvert pour en essayer plusieurs. Je n'ai pas la volonté d'être le meilleur musicien du monde, c'est plus pour l'expérience et le fun.
Tu as une mustang bleu, c'est une guitare au son très particulier, tu joue toujours avec?
Cameron Bird : Oui c'est vrai, je joue avec depuis trois ans et je l'adore. J'avais d'autres guitares mais quand tu trouves un instrument qui te correspond, tu le garde parce que c'est difficile de trouver l'instrument qui te plaît. C'est une mustang de 1965 un série L.
Cette question était pour Kelly mais peut être peux tu y répondre ? A-t-elle pris des cours intensifs de sifflet et de cloche ?
Cameron Bird : (rire) Non, non, non…
Tu parlais de hip hop plus tôt, Kelly rap sur scène ? Ça m'a fait penser à ce groupe Salt & Pepa ?
Cameron Bird : (rire) Elle aimerait vraiment la comparaison, c'est super.
Peux tu me parler du groupe, qui fait quoi ?
Cameron Bird : On joue ensemble depuis cinq ans, certains se connaissent depuis l'école, on est vraiment bien ensemble. Pour la compos, j'amène les texte, un bout de mélodie et les bases de la chanson et on se met au travail tous ensemble.
Peux tu me parler des influence du groupe ?
Cameron Bird : On est amis depuis un moment et nous venons tous d'univers musicaux différents, donc nous avons pleins d'influences différentes. Nous écoutons toute sorte de chose comme de la musique Caraïbienne, des chansons folk, du hip hop, de l'éléctro…
Quel est le premier cd que tu as acheté ?
Cameron Bird : Le premier album que j'ai, eu est une compilation que l'on m'a offert pour Noël, quand j'avais six ans. C'était une cassette des Beach Boys.
ET le dernier ?
Cameron Bird : LCD soundsystem.
Y a-t-il de la musique française que tu écoutes ?
Cameron Bird : Oui, j'adore la musique française, Brigitte Fontaine ses premier albums dans les années soixante dix et aussi Jacques Higelin.
Y a t'il un mot français que tu aimes bien?
Cameron Bird : (rire), Mon français est terrible mais disons que mon mot préféré est "saucisson".
Vous vous êtes bien amusés à la Flèche d'or ?
Cameron Bird : On a passé vraiment un super bon moment, le public était vraiment plein d'énergies positives.
Dernière question, avez vous un MySpace, qui le tient et qu'en pensez vous?
Cameron Bird : Fin 2005 on n'avait pas de page MySpace et à Phœnix Arizona on a rencontré un gars qui nous a dit : "Il faut absolument en avoir une." Il nous a proposé de nous la faire et de la tenir, mais on y va régulièrement. MySpace c'est incroyable, ça permet d'aller écouter des tas de groupes et de les connaître un peu, de leur parler même. Ca va sûrement changer la musique.
Un dernier mot ?
Cameron Bird : (rire) Je ne suis pas assez intelligent ! |