Samedi 14 Juillet : Même endroit, même heure, public toujours aussi nombreux toutefois plus fatigué mais qui attend avec impatience et en chantant les retours de James, The Jesus And Mary Chain et The Chemical Brothers.
Malheureusement, un accident de tramway nous empêche d’assister au concert des Sunday Drivers !!!
Ainsi nous arrivons à la fin des concerts de Perry Blake et Badly Drawn Boy. Deux prestations intimes parfaites pour démarrer en douceur cette deuxième journée.
Le public se dirige ensuite vers scène principale pour assister à la première grande affiche du jour. Tim Rooth, le chanteur de James entre sur scène ovationné par le public. Il reste muet un long moment savourant ces retrouvailles avec son public. James attaque par "Born of frustration", peut-être un clin d’œil à ces longues années de silence. Tim et ses musiciens nous offrent absolument tout le meilleur de James. Nous sommes surpris de constater que même les plus jeunes du public Barcelonais connaissent par cœur ses chansons. Fin de concert savoureuse avec une version acoustique de "She’s a star". Et en ultime offrande, James revient en rappel pour 2 titres supplémentaires.
Même ambiance, même époque avec sous le chapiteau sud, Jarvis Cocker, l’ancien leader de Pulp, qui vient avec son premier album solo dans une version live beaucoup plus rock. Dandy lover à la grande classe, Jarvis, très en verve, nous livre une superbe prestation.
Retour à la scène principale, toujours en immersion dans les années 80 avec The Jesus And Mary Chain. Le visage impassible du chanteur contraste avec le rock pur et dur des 5 écossais. 20 ans plus tard, rien n’a changé. "Vous aimez ou vous vous cassez" semble être leur devise. Le public adore.
Sous le chapiteau nord, dès les premières notes, nous sommes scotchés par le déluge sonore des guitares et des claviers des 4 filles de Brighton. Electrelane envoie un set à la hauteur de la qualité de leur album.
Vers 1h du matin, le public se partage entre la french touch du duo Air et la pop electronica cultissime des anglais d’OMD avec leur tube "Enola gay".
Bien que la fatigue commence à se faire sentir, le public démarre au quart de tour sur les premières mesures de "Oh my god" des Kaiser Chiefs. Sous le chapiteau sud, chk,chk,chk réussit la même performance dans un style plus funky.
3h30 : toute la masse des spectateurs se concentre dans l’amphithéâtre pour partager un dernier moment intense avec le groupe phare The Chemical Brothers. Les 2 DJ de Manchester nous plongent pendant 2 heures, dans leur show visuel et techno. Concert inoubliable.
Au final, après deux jours intenses d’une programmation exceptionnelle qui a tenu toutes ses promesses, l’image forte qui nous restera est l’engouement des jeunes Barcelonais pour une musique qui, de l’autre côté des Pyrénées, est plutôt appréciée par un public plus âgé et restreint.
Le rock indépendant fonctionne à 100% à Barcelone et c’est tant mieux ! |