Le pavillon grec s’ouvre sur "The end", exposition consacrée aux œuvres de Nikos Alexiou.
Inspiré par la mosaïque byzantine du monastère d’Iviron au Mont Athos, dont le motif géométrique lié à la cosmologie et le symbolisme ambivalent, mêlant le divin et l’humain, évoque le mouvement perpétuel et le mythe du temps cyclique, il en a décliné la métaphore existentielle selon le principe nietzschéen de l’éternel retour.
Ses œuvres sont représentatives de la problématique et de la création grecque contemporaine en quête perpétuelle d’identité culturelle par rapport, notamment à son passé.
Celle-ci, selon la sentence lapidaire, "Notre pays erre clos”, du poète Giorgos Séferis, après avoir été soumis à la scolastique byzantine, s’oriente vers une archéologie du futur à partir d’un iconoclasme basé sur l’appropriation du thésaurus ancien.
Ces déclinaisons psychédéliques du motif originel sont incluses dans une installation modulaire comportant également des découpages en papier et une vidéo. |