Autant
le dire tout de suite, derrière cet album se cachent quelques uns des
meilleurs musiciens pop du moment.
D' un coté les Minus 5, à savoir Scott McCaughey
et Peter Buck (tout deux étroitement liés à R.E.M.), de
l'autre Wilco -ce qui explique le titre de l' album- responsable
il y a à peine 2 ans d' un album qui a eu son heure de gloire outre atlantique
"Yankee Hotel Foxtrot".
Si on y ajoute la participation d' un orfèvre de la pop Sean O Hagan
(célèbre pour ses 2 groupes Microdisney et High Llamas) et d'
un membre des Posies (Ken Stringfellow) on obtient un mélange pour le
moins détonnant et étonnant.
Tout cela pour dire que si vous êtes fan de trash metal, vous pouvez passer
à la chronique suivante ... euh non .. changez carrément de site
!
Mais attention, il y a pop et pop. Ici pas question de pop acidulée
(que l' on apprécie aussi , là n' est pas la question) façon
Lightning Seeds ou Prefab Sprout. Non, ici on remonte d' un cran en arrière...
ou 2 .. allez d'une bonne trentaine d' années, et on se retrouve avec
Brian Wilson. On parle aussi des Byrds, des Beatles et de Syd Barrett. Pas de
doute possible quand on écoute le résultat : on s'y croirait.
Des mélodies ciselées à la perfection, des arrangements
précieux mais pas surfaits, juste ce qu' il faut de grains de sables
pour faire prendre la sauce sans la rendre indigeste (vade retro psychédélisme
!) nous enchantent pendant 45 trop petites minutes, merci à l' inventeur
du bouton REPEAT d' ailleurs !
Evidemment, cet album n'est pas très novateur mais l' essentiel n' est
il pas qu' il nous procure plaisir et émotion ? Si tel est le cas alors
c' est une réussite. |