Nicole Lejeune, peintre connu sous le nom de Melnick, a expérimenté un nouveau langage pictural à partir de la photographie.
Et c'est comme "Peintre photographe de l'imaginaire" qu'elle expose à la Galerie Art Street dans le Jardins du Palais Royal.
Impressions et surimpressions
En la forme, le changement de support et de média n'a pas impacté sa démarche artistique et le geste créateur reste le même. La diapositive a remplacé la peinture et la souris d'ordinateur le pinceau pour procéder à des collages successifs qui jouent sur la superposition et/ou la transparence.

Que ce soit dans le domaine figuratif, comme ces filets de pêche associés à des églises orthodoxes, ou surréaliste avec cette statue antique pop artisée retenue pour l'affiche de l'exposition ou cette amphore anamorphosée.
Reflets d'hier et d'aujourd'hui
Cette exploration d'un nouveau champ de l'imaginaire se double d'un travail sur le temps qui passe par l'analyse du processus mnémonique qui stocke, superpose, synthétise les ressentis pour les transformer en souvenirs.

Et c'est à partir de son fonds documentaire photographique personnel qu'elle apparie diverses images ou fragments d'images de ces voyages pour créer une toile photographique singulière témoignage d'une vision plus esthétique et sensible que documentaire ou réaliste.

Ainsi le lion ailé veille sur la mythique lagune de l'ancienne République maritime aujourd'hui striée de touristes en gondoles et la vie quotidienne de l'Afrique immémoriale s'imprime sur des bouilloires enfer blanc.
Pour une autre vision du monde. |