Effi Briest. Le set démarre à l’heure et surprise, un girl group sur scène ! 7 ! filles. Pour qui ce genre de détails intéresse, il y a une moche, 2 quelconques et 4 jolies ce qui donne un bon terrain de chasse pour les groupies masculins (ça existe ?)
Alors sur scène il y a une batteuse, 2 guitaristes, une bassiste (ma préférée hé hé), une accordéoniste, une percussionniste, un violoniste, une flutiste, une chantiste non une chanteuse … une même personne jouant évidemment de plusieurs instruments sinon ca fait 9.
Leur musique est franchement intéressante avec des chansons lancinantes à un accord (j’aime les chansons à un accord). C’est un peu déglingué, un peu trainant, un poil progressif, presque brian jonestone massacrien mais malheureusement le tout est gâché par la voix INSUPPORTABLE de la chanteuse qui éructe, geint, couine comme cette grosse vache (au hasard Bjork ?). Jamais pu saquer la finlandaise.
Dommage, Holly Golightly au micro et là, vous avez une situation intéressante.
Autre solution, sauvons la chanteuse par une cure de southern confort et une écouté massive d’April Stevens.
A suivre quand même et à revoir dans quelques temps … si je n’oublie pas leur nom (ce qui est quasi certain).
Blood Red Shoes. Une bonne surprise ce groupe. Les White Stripes à l’envers (sepirtes etihw) le gars à la batterie, la fille à la fendre telecaster rouge et au chant. Je les ai croisés au Royal Bar (le demi est à 2.70 € en terrasse) avant le concert. Ils sont vraiment très jeunes.
Le set démarre sur les chapeaux de roue. Le son est excellent, le morceau fracasse avec un riff de guitare incisif. Le batteur cogne comme on n’a pas cogné depuis fort longtemps.
Il est carrément impressionnant, fait constamment des roulements tout en assurant les chœurs ou une deuxième voie. Il abuse quand même un peu trop du rythme "disco" avec usage récurrent de moulinets sur le charleston (quand est ce qu’on enlèvera une fois pour toute cette verrue métallique de la batterie) mais les morceaux s’enchainent toujours aussi efficacement.
Un mélange de power pop, disco avec grosses guitares sur ampli Marschall. Bravo les shoes vous tenez une bonne recette. La guitariste est très mignonne et ravira tous les poilus, le batteur est un petit blond qui enchantera toutes les minettes.
Je miserais bien quelques lires italiennes sur ce groupe. Leur set se termine par un gros feedback de guitare et le batteur fait exploser sa batterie comme un Keith Moon de l’ère MP3.
Comme on dit aujourd’hui, la révélation rock ah ah.
En tout cas, le public apprécie, et acclame la prestation de Shoes
Reverend and the Makers. Le premier morceau me fait penser à Jamiroquai ! je leur laisse une deuxième chance. Le suivant, c’est du INXS. Du rock dance avec boite, incantations du chanteur : "tapez dans vos mains", "hey France it’s good to be here"…
Je fatigue. Je file direct au bar. (4€ la canette de bière). 30 minutes plus tard, je vois le chanteur passer avec sa guitare acoustique qui file dans la rue finir son set. Cool, le show est terminé. Au suivant. Place au cold war kids.
Cold War Kids. Les lumières s’éteignent, le rideau s’ouvre et là, grosse clameur. C’est donc l’attraction de la soirée. Formation classique avec un guitariste chanteur, un guitariste "soliste" un bassiste et un batteur.
Ca démarre plutôt calmement, le son est excellent, le public réagit parfaitement à chaque morceau, mais je m’ennuie profondément.
On a affaire à du rock briton comme j’ai toujours détesté, un peu maniéré, avec des chansons (ou sont les refrains ?) ambitieuses, parfaites pour les stades.
On éteint les lumières pour une chanson ("Robber" ?) et 2 roadies s’amusent à éclairer le public avec des lampes torches comme des voleurs en train de faire un casse la nuit.. QUEL FUN !
La voix du chanteur ne met plait pas du tout, très aigue mais mention spéciale "tête à claque" au bassiste à bonnet !, barbu ! qui joue à l’épileptique pendant tout le concert. On devrait lui mettre le manche de la fender bass de feu Dee Dee Ramone dans le cul pour lui apprendre à se tenir.
7ème morceau, je décroche, direction place Pigalle, ligne 12.
Je rentre, écoute un bon disque (le dernier Gallon Drunk).
Bonne nuit. |