A la veille de leur premier concert à Paris, les Twin Sisters nous accordent leur toute première interview !

Commençons par la présentation du groupe…Vous n’êtes que tous les deux dans le groupe ?

Hugo : On n’est que tous les deux… Donc les Twin Sisters, c’est un duo. En anglais, c’est les sœurs jumelles.

Christophe et moi, ça fait onze ans qu’on se connaît. J’étais tout jeune musicien et les premiers plans que j’ai faits, c’était avec Christophe à la batterie, dans les rues de Boulogne Sur Mer, la ville d’où l’on vient tous les deux. On faisait du jazz dans les rues…

Christophe : C’était un 24 décembre…

Hugo : Il faisait très froid…

Christophe : On s’est chopé une grippe carabinée ! (rires)

Hugo : Donc on s’est rencontrés comme ça et puis, on a évolué chacun dans son coin et, de temps en temps, on avait un projet qui nous ramenait, puis on faisait autre chose et un autre projet nous ramenait… Au fur et à mesure, on s’est de plus en plus rapprochés, jusqu’à se retrouver ensemble dans le Garage Rigaud, avec qui on va sans doute rejouer bientôt ! Christophe est venu remplacer Emiliano qui partait jouer avec Eiffel, moi je suis aussi parti avec Eiffel donc y’a un bassiste qui est venu dans le Garage Rigaud et quand Emiliano est parti d’Eiffel, Christophe est venu le remplacer dans Eiffel…

Donc, avec Christophe, on a passé un an et demi sur la route. Les Twin Sisters sont nées au départ dans les balances du Garage Rigaud et un jour Christophe m’a dit "amène ta basse à la maison, on va faire un p’tit bœuf " et petit à petit, j’me suis mis à faire des chansons et Christophe a chanté aussi d’ailleurs… Et puis voilà, ça fait un an et demi…

Christophe : On a commencé à jammer, que se soit dans le Garage Rigaud ou chez moi, ça doit faire deux ans je pense…

Hugo : Sachant que des fois, c’était tous les deux mois ou tous les trois mois !

Christophe : L’idée des Twin Sisters, ça a commencé à exister y’a un an et demi.

Donc, dans le groupe, Hugo est à la guitare et au chant et Christophe à la batterie ?

Christophe : Batterie et chant…

Hugo : Les chœurs, quelques refrains, quelques cris et quelques rires !

Avez-vous déjà des titres enregistrés, un disque en préparation ? 

Hugo : On a quatre titres qui nous servent à démarcher, qui ont été faits à l’arrache par mes soins et les soins de Christophe, mixés par mes soins à l’arrache, masterisés même pas par mes soins et encore plus à l’arrache ! Donc c’est très moyen niveau qualité mais y’a quatre titres qui sont là, on entend quand  même ce qui se passe, c’est quand même correct on va dire !

L’idée qu’on a, c’est d’enregistrer un album. On doit avoir douze titres au répertoire… faudrait en avoir 16 / 17, histoire d’avoir de quoi choisir et enregistrer un album de 12 titres à l’été prochain. Pour l’instant, ce qu’on voulait, c’était de trouver un son vraiment live à deux avant d’essayer de bidouiller des boutons, des machines et des pédales.

Hugo : quand on parle d’album, moi, je ne parle pas d’un disque CD. Je crois que le support est mort. Tout le monde a un graveur, tout le monde a des CDS... Moi, ce que j’aimerais bien… j’ai pas encore les moyens de le faire… d’une part un site Internet où tu fais télécharger tes morceaux payants, pas cher, pour les gens qui veulent du numérique, du mp3, tu files la pochette en téléchargement, les gens peuvent se la faire, pas de problèmes ! Et à côté de ça, tu fais un vinyle pour ceux qui ont vraiment envie d’avoir un objet et un son !

Comme pour le dernier Radiohead ?

Hugo : je sais pas…

En fait, tu télécharges en donnant le prix que tu veux et en même temps, tu peux commander une version avec des titres en plus, une pochette, un livret…

Hugo : Hé bien voilà, ils l’ont fait avant les Twin Sisters !

Christophe : Ah les cons… ils font chier !

Hugo : Honnêtement, je le savais pas… ça fait longtemps que je pense à ça parce que t’as un bel objet et pour ceux qui achètent le vinyle, un système de coupon ou de numéro pour que les gens puissent le télécharger gratuitement, genre pour l’écouter dans leur bagnole s’ils ont envie ! Je pense que de cette manière là, on doit pouvoir s’en sortir à faire quelque chose sans maison de disques, genre sur un mini label qu’on fera p’être pour nous-mêmes.

Nous, notre but, c’est de basculer dans l’indé à moyen terme. Mais d’abord, j’insiste là dessus, c’est de trouver un son à deux… on joue, on chante, ça le fait, après on peut commencer à dire p’être qu’on va enregistrer  et après on peut s’dire peut être qu’on va monter un label… mais d’abord, il faut que ça joue ! Moi, j’ai envie que sur scène les gens nous regardent et que ça leur file une claque et qu’après ils écoutent et qu’ils en reprennent un coup ! Une fois qu’on aura ça, on pourra parler de label… mais clairement, c’est le but !

Christophe : L’idée c’est qu’on puisse arriver à faire un disque qui soit le moins produit possible…

Brut… que ça sonne comme en live ?

Hugo : Quasiment, c’est pas tout à fait vrai…

Christophe : On essaye de s’en approcher le plus possible.

Hugo : J’pense qu’on ne peut pas faire un disque qui sonne vraiment comme le live. Au bout d’un moment, ça manque quand même de quelque chose ! Sur la maquette, par exemple, y’a souvent une guitare en plus qui vient ponctuer deux / trois phrases, et puis y’a une chanson où y’a des claps donc c’est ma copine et un copain qui sont venus faire des claps, ça on peut pas les faire en live… C’est trois fois rien, ça ne doit pas faire oublier que l’idée, c’est deux personnes, y’a que deux personnes dans le groupe !

Justement, vous composez les chansons à deux ?

Hugo : J’en ammène la plus grosse partie…

… Et après, vous les rebossez ensemble ?

Hugo : Souvent on fait les structures ensemble. J’viens souvent avec un début de texte ou un riff mais pas de texte ou alors deux p’tits riffs et deux / trois idées vagues. Et après, on cherche un peu ensemble ! Mais, en général, c’est vrai que je n’écris pas les textes avant d’avoir déjà une idée de la structure.

Christophe : Ce qui est assez marrant quand on fonctionne comme ça à deux, c’est que des fois ça peut venir de ce qu’on se raconte… On s’raconte nos rêves…

Hugo : Nos cauchemars…

Christophe : Ou des situations qu’on a vécues et après, on transforme ça et on en fait un texte, une chanson. On voit comment faire rentrer ça dans le fond du groupe, dans la couleur des Twin Sisters.

Et quelle est cette "couleur Twin Sisters" ? Quelles sont vos influences ? Ou ce que vous écoutez ?

Hugo : J’pense que Christophe comme moi, on écoute beaucoup de choses et des trucs qui n’ont pas forcément à voir vraiment avec les influences de la musique. Si on veut restreindre un peu le truc et parler des influences, le truc qui m’a donné envie de prendre une guitare et de faire une chanson et me dire "je peux y arriver… pourquoi pas ?", c’est Bob Logg III. C’est un one man band, un mec qui a un casque sur la tête, un truc de téléphone scotché dans le casque, une guitare pourrie de chez pourrie, une grosse caisse et deux p’tits amplis pourris.  Et il fait des trucs tout seul, complètement déglingo, du blues foutraque. Et moi, j’me suis dis "c’est génial, le mec il a rien, juste deux amplis pourris et ça sonne vachement bien !"

C’est ce qui m’a dit qu’on peut faire des chansons avec pas grand chose. Pour les influences réelles, on en a parlé et on a cité les Whites Stripes évidemment, parce que quand tu fais guitare / batterie… et puis c’est tellement énorme ce groupe en ce moment… difficile de passer à côté, les Cramps, Blues Explosion… Y’a un pote qui nous a dit que pour lui, les Twin Sisters, c’était à mi-chemin entre Blues Explosion et les Whites Stripes ; ce qui nous convient tout à fait ! Sinon, on a kiffé tous les deux les Buzzcocks , notamment le dernier… On a également bien aimé Arcade Fire mais j’pense qu’il n’y a pas une once de Arcade Fire dans les Twin Sisters…

Christophe : Pour la musique, disons qu’on essaie de mettre une dose d’étrangeté. Y’a du Tom Waits et il peut y avoir des références cinématographiques, du style David Lynch ou des choses comme ça. On essaie d’être franc du collier, assez rock’n’roll… voilà, on est à deux, un peu à la Whites Stripes, et dedans, de faire glisser un peu d’onirisme, de poésie un peu étrange. La référence en ce moment, ça reste David Lynch.

Hugo : Je suis très content que tu parles de David Lynch parce que je voulais en parler ce soir ! (rires) Non, j’voulais pas en parler plus que ça mais c’est vrai que dans les textes, David Lynch est ma première influence. David Lynch et Tom Waits. Les textes que j’écris, modestement, j’pense qu’ils sont pas fantastiques, j’ai pas un niveau d’anglais si fort pour faire de la poésie mais dans l’idée de ce qu’on aimerait bien approcher, entre Tom Waits et David Lynch, c’est parfait, ça me convient.

Hugo : Ouais, tous les textes sont en anglais… à part quelques passages qui sont en aucune langue, c’est de l’impro, c’est même pas du yaourt, un espèce d’allemand / espagnol… Ca arrive qu’il y ait des passages comme ça. En tout cas, y’a rien en français, c’est pas franchement un choix, c’est venu comme ça, peut être par pudeur… J’dis pas qu’un jour, dans dix ans, y’aura pas un texte en français mais pour l’instant, je m’en sens complètement incapable. Ca m’fait pas rire comme l’anglais. J’ai l’impression de pouvoir plus rire en anglais et d’avoir plus de décalage facilement. En français, pour avoir du décalage, il faut rentrer dans beaucoup de subtilités, de choses délicates et j’me sens pas assez mûr pour manier ça !

Avez-vous déjà fait des concerts ?

Hugo : Un ! On a fait un concert ici, dehors, le 21 juin dernier pour la fête de la musique, comme tous les jeunes groupes. Demain, c’est le deuxième mais le premier vrai concert. C’est assez drôle parce que Christophe comme moi, on a du faire 400 ou 500 concerts dans notre vie et avec les Twin, on se retrouve comme des gamins, comme des débutants !

Christophe : C’est ça qui est super ! C’est ça qui est important quand tu fais de la musique, c’est de se réinventer à chaque fois. On sort d’une tournée avec Eiffel qui a été une grosse tournée, on a joué dans des grosses salles, devant beaucoup de gens et à côté de ça, on était super excités de jouer devant 120 personnes ! A la fête de la musique, on était flippés comme si on avait 15 ans, et ça, c’est bon ! Et on est ultra flippés pour demain, alors que…

Surtout que la salle a l’air assez spéciale !

Hugo : Ouais ! On s’attend à tout au niveau du contexte sonore et visuel. Et c’est p’être pas plus mal parce que, du coup, on est obligé de réinventer quelque chose. C’est pas ça qui nous fait flipper… ce qui nous fait flipper, c’est nous, d’assurer, de faire un bon concert ! Honnêtement, que le son soit bon ou pas… ça influence un peu peut être mais tu peux bien jouer avec un son pourri comme tu peux mal jouer avec un très bon son ! L’important c’est d’être là au bon moment et ça, on verra ! On en reparlera après ! (rires)

Et au niveau de la playlist ?

Christophe : 13 titres !

Hugo : C’est tout ce qu’on a !

Christophe : C’est notre best of !

Hugo : 13 titres dont une reprise ! C’est « Should I Stay Or Should I Go ».

Christophe : C’est pas super original…

Hugo : C’est vrai que c’est pas original… par contre, on la joue pas du tout comme les Clash. J’vais même te dire, la chanson, je la connais pas très bien. Je l’écoute à la radio comme tout le monde mais c’est pas celle que j’écoute quand j’écoute les Clash. J’me suis forcé à ne pas l’écouter quand j’ai décidé de faire cette reprise. Et j’étais content en réécoutant l’original des Clash à la radio car dans la façon de chanter et le rythme de la voix, ça n’a rien à voir !

Pourquoi j’ai eu cette idée de reprendre les Clash ? J’avais encore une fois un riff qui traînait et j’me suis dit « tiens, c’est rigolo si je le joue deux fois plus vite » et la structure m’a fait penser à "Shoul I Stay Or Should I Go" et du coup, j’ai bêtement collé les paroles dessus.

Christophe : Du coup, ça fait une reprise ! (rires)

Hugo : A la base, c’est plutôt que j’avais pas trop de texte, je savais pas quoi faire avec ce truc et j’dis tiens ça fait penser aux Clash alors ça fait une reprise… P’être faut pas le dire ça ! En tout cas, je trouve que c’est une bonne reprise ! J’ai essayé de faire d’autres reprises en connaissant le truc et en essayant de le réadapter et j’ai trouvé ça beaucoup plus dur !

Christophe : On a essayé "I Was Made For Lovin’ You" de Kiss…

Hugo : Là, y’a un truc à faire mais on a pas encore trouvé !

Christophe : Mais on va trouver ! (rires)

Hugo : On a un concert de prévu pour l’instant ! Parce qu’en fait, on était dans Eiffel, très pris. On a essayé de monter un répertoire et enregistrer une maquette pendant ce temps là et honnêtement, c’était un bon challenge de réussir à faire ça. Là, Eiffel va se calmer pour quelque temps au moins donc on va pouvoir essayer de chercher des concerts. La recherche effective de concerts commence en janvier. Là, on a la maquette, on peut commencer à chercher. Y’a deux semaines, on avait pas encore la maquette, on avait pas encore de pochette…

Christophe : C’est vraiment tout frais!

Hugo : Pour l’anecdote, le premier concert qu’on a fait ici, j’l’ai pas demandé, on nous a invité, le concert de demain, on a été invité par Sylvaine Helary et le prochain concert qui est prévu (le 24 mai 2008, à Boulogne Sur Mer), on est invité par un groupe de potes donc c’est des concerts qu’on a pas cherchés. On aura fait trois concerts et refusé deux autres (qu’on n’avait pas cherché non plus). C’est rigolo, c’est un peu magique !

Hugo : Ouais, et d’autres trucs aussi !

Christophe : On va essayer de mettre le paquet là dessus.

Hugo : Chercher des dates, c’est à dire faire ce qu’on a pas l’habitude de faire et ce sur quoi on est pas très fort en fait ! Parce que chercher des dates, ça veut dire appeler, te vendre, rappeler, te revendre et demander si ça va, organiser, vérifier qu’il y a un peu d’argent, que les conditions sont bonnes… Mine de rien, ça prend un temps fou !

D’autant plus qu’il n’y a pas de maisons de disque derrière !

Hugo : Là, y’a rien de chez rien ! C’est Christophe et moi qui devont tout faire de A à Z ! Quand on parle de la différence entre l’auto production et l’indé, nous on est total autoprod. Ca veut dire que vraiment, on n’a rien et il y a que nos gueules… C’est fatiguant, c’est stressant mais en même temps, tu contrôles tout. Y’a un temps où se sera sûrement plus dur de tout contrôler… je l’espère d’ailleurs ! Mais pour l’instant, on contrôle de A à Z tout ce qui sort des "usines Twin Sisters". Les disques sont fabriqués par mes soins, la pochette imprimée dans mon imprimante…

C’est du maison !

Hugo : C’est du maison, sauf le dessin des Twin Sisters. Il a été dessiné par une copine à nous, Gaz’elle (Gaëlle Salomon). D’ailleurs elle chante aussi (dans Air Bacha et Rennen), elle fait de la percu (avec le collectif Birdy Nam Nam)…

Christophe : C’est quelqu’un qui a énormément de talent dans plein de domaines…

Hugo : Super musicienne, super chanteuse, elle écrit des putains de textes, elle fait des putains de dessins !

Hugo : Ouais, c’est un groupe de jazz, c’est un trio jazz : piano / contrebasse / batterie. Le batteur est parti donc en ce moment, on cherche un batteur. On prévoit un deuxième disque dans les mois à venir, ça se passe très bien ! Et y’a peut être le Garage Rigaud qui va reprendre du service donc Christophe et moi, on va se retrouver encore à travailler tous les deux !

Christophe : ah merde !!!

Hugo : Romain t’en parlera mieux que moi de toute façon mais… Il nous reste un Olympia et une date à Toulouse, la tournée s’arrête là. Eiffel n’a plus de maison de disque donc la question c’est que devient Eiffel ? Est-ce qu’Eiffel continue ? C’est à Romain de répondre à ces questions là parce que Eiffel, ça tient sur les épaules de Romain essentiellement. Le groupe repose beaucoup sur ses épaules… qu’est ce que lui va vouloir faire ? Qu’est ce que le groupe va faire alors qu’il n’a plus de maison de disques ? En fait, pour l’instant y’a beaucoup de questions et pas beaucoup de réponses ! En tout cas, y’a une pause de quelques mois, ça c’est sûr ! Et qu’est ce qu’il y a après… 

Christophe : On n’en sait rien pour l’instant…

Hugo : Je ne sais pas si Eiffel s’appellera Eiffel, si on jouera dedans, si on jouera pas dedans, si Romain fait un truc tout seul… Vu qu’il n’y a plus de maison de disque et que le nom Eiffel ne va plus être exploité en tant que tel, il peut tout se passer… Même, j’trouve que c’est bien pour Romain, pour nous et pour tout le monde de se dire "qu’est ce qu’on a envie de faire ?".

Christophe : Est-ce qu’on vraiment envie de faire des choses ensembles ? Et quoi ?

Hugo : On verra bien, si ce qu’on a envie de faire ça colle ensemble, et bien on s’retrouvera ensemble, c’est aussi simple que ça ! Si chacun prend des trucs un peu différents, ben p’être que pour un moment on jouera moins ensemble et puis…J’vais t’dire, c’est assez bizarre la vie des groupes parce que le Garage Rigaud, j’me retrouve à rejouer avec eux, à faire quelques arrangements pour le prochain album, un peu l’ingé son en plus d’être bassiste… C’est pas pour te dire que j’fais plein de trucs mais te dire que je bosse activement avec le chanteur alors que pendant un moment, on était en froid.

Voilà, parce qu’à un moment, les intérêts sont plus les mêmes, tu te retrouves plus vraiment en face donc l’important, c’est de rester cool donc faisons chacun notre truc et le jour où on se retrouvera ben on s’retrouvera… C’est comme une amitié où des fois tu prends de la distance. J’pense qu’il y aura un peu de distance à la sortie de la tournée d’Eiffel. Aussi parce que mine de rien, un an et demi sur la route, avec n’importe qui, avec ta famille, tes meilleurs amis, tu prends un peu de distance et tu vois ce qui se passe !

Donc pour l’instant, Twin Sisters à fond !

Hugo : Carrément !

Christophe : On fait en sorte de faire le maximum, de rien regretter au niveau des Twin Sisters! On fait le maximum et on verra !

	Twin Sisters - Come on girl
	Twin Sisters - Don't eat my thumbs
	Twin_Sisters-Twin_Sisters.mp3

Les 3 titres ci dessus ont été enregistrés par Twin Sisters lors de leur concert à La Comète spécialement pour Froggy's Delight. Ces titres ne sont bien entendu pas libre de droits et ne peuvent être diffusés ailleurs que sur Froggy's Delight sans autorisation préalable.