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Yes U  (Beggars Banquet)  octobre 2007

Merde à la fin. Il devrait exister une loi pour interdire les groupes de rock de prendre des noms trompeurs. Au risque pour eux de ne pas être écoutés par le bon public, voire boudés. Non vraiment, ça déconne à plein tube cette histoire.

A cause d'un nom dévastateur, je n'étais donc pas pressé d'écouter ce qui se présentait à mon esprit comme un groupe de rock métal aux prétentions affichées jusque dans le nom du groupe. Devastations, rendez vous compte. Genre, on va tout laminer sur notre passage en commençant comme il se doit par vous faire saigner les oreilles. Yeah !

Heureusement (pour moi en tout cas), les Devastations ont un atout. Ils sont signés désormais au sein de la (presque) toujours de bon goût maison Beggars. Malheureusement (toujours pour moi), je suis complètement passé à coté de leur discographie précédente, pourtant encensée (a posteriori souvent, genre "ce nouvel album est superbe dans la lignée des précédents blah blah") ici et là.

Enfin moi, je découvre et c'est tout de même le volume baissé à fond que je décidais de me jeter dans la fosse aux lions. Mais point de lion ici.

La dévastation annoncée a déjà fait son oeuvre visiblement et c'est dans une arène pleine de cadavres que les Devastations livrent bataille. Parfois cachée sous une électro suffisamment discrète ("Black ice") la musique de Devastations, australiens exilés à Berlin, est effectivement froide et noire.

Nick Cave est souvent évoqué bien sûr, Australie oblige, et son influence se ressent sur des titres comme "The face of love". Mais on pourrait tout aussi bien parler de Low ou Labradford pour ce talent de matérialiser les tourments et les douleurs comme sur le très beau "Oh me, oh my", flirtant avec la coldwave, l'électro laissant affleurer ce qu'il faut de batterie et de basse pour passer un lounge confortable à l'antichambre des enfers.

Le superbe et explosif "Rosa" et son final de haut vol avec ses envolées de guitare démontre aussi que froid et noir ne signifie pas lent et chiant, mais rime aussi avec surprise et puissance.

Yes U est un album incroyablement sombre et profond qui rappelle parfois aussi la froideur et la tension de Fields od the Nephylim ("Rosa") et le romantisme des Tindersticks ("The face of love" sur lequel on croirait aussi parfois entendre la voix chaude d'Anthony Reynolds).

Tout aussi essentiel que les albums de leurs compagnons de label, The National (auxquels ils sont également souvent comparés), la puissance vocale en moins (quoi que), les machines électroniques en plus.

Impossible de rester indifférent à Devastations qui, finalement, aura vraiment réussi à nous mettre sens dessus dessous.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

Devastations en concert au Bataclan (17 avril 2008)

En savoir plus :

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David         
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# 21 avril 2024 : Des beaux disques, des beaux spectacles, une belle semaine

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Du côté de la musique :

"Génération (tome 1)" de Ambre
"Out" de Fishtalk
"Take a look at the sea" de Fontanarosa
"Venus rising" de Trio SR9 & Kyrie Kristmanson
"Perpétuel" de Vesperine
"Liminal status" de Watertank
"The great calm" de Whispering Sons
"Keep it simple" de Yann Jankielewicz , Josh Dion & Jason Lindner
Quelques nouveautés en clips avec Isolation, Resto Basket, Greyborn, Bad Juice, Last Temptation, One Rusty Band, We Hate You Please Die
nouvel épisode du Morceau Caché, consacré à Portishead
et toujours :
"Kit de survie en milieu hostile" de Betrand Betsch

"Let the monster fall" de Thomas de Pourquery
"Etat sauvage" de Chaton Laveur
"Embers of protest" de Burning Heads
"Sin miedo" de Chu Chi Cha
"Louis Beydts : Mélodies & songs" de Cyrille Dubois & Tristan Raës
"Arnold Schönberg : Pierrot lunaire" de Jessica Martin Maresco, Ensemble Op.Cit & Guillaume Bourgogne
"C'est pas Blanche-neige ni Cendrillon" de Madame Robert
"Brothers and sisters" de Michelle David & True Tones
"Prokofiev" de Nikita Mndoyants
"Alas" de Patrick Langot, Alexis Cardenas, Orchestre de Lutetia & Alejandro Sandler
"Symptom of decline" de The Black Enderkid
"Tigers blood" de Waxahatchee
"Not good enough" de Wizard

Au théâtre :

les nouveautés :

"Sonate d'automne" au Théâtre Studio Hébertot
"Frida" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses

"Preuve d'amour" au Théâtre du Guichet Montparnasse
"Après les ruines" au théâtre La Comète de Chalons En Champagne
"Objets inanimés, avez-vous donc une âme ?" au Théâtre du Guichet Montparnasse
"Royan, la professeure de français" au Théâtre de Paris
Notes de départs" au Théâtre Poche Montparnasse
"Les chatouilles" au Théâtre de l'Atelier
"Tant que nos coeurs flamboient" au Théâtre Essaïon
et toujours :
"Come Bach" au Théâtre Le Lucernaire
"Enfance" au Théâtre Poche Montparnasse
"Lîle des esclaves" au Théâtre Le Lucernaire
"La forme des choses" au Théâtre La Flèche
"Partie" au Théâtre Silvia Monfort
"Punk.e.s" Au Théâtre La Scala
"Hedwig and the angry inch" au théâtre La Scala
"Je voudrais pas crever avant d'avoir connu" au Théâtre Essaïon
"Les crabes" au Théâtre La Scala
"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
des reprises :
"Macbeth" au Théâtre Essaion
"Le chef d'oeuvre inconnu" au Théâtre Essaion
"Darius" au Théâtre Le Lucernaire
"Rimbaud cavalcades" au Théâtre Essaion
"La peur" au Théâtre La Scala

Une exposition à la Halle Saint Pierre : "L'esprit Singulier"

Du cinéma avec :

"Le déserteur" de Dani Rosenberg
"Marilu" de Sandrine Dumas
"Que notre joie demeure" de Cheyenne-Marie Carron
zt toujours :
"Amal" de Jawad Rhalib
"L'île" de Damien Manivel
"Le naméssime" de Xavier Bélony Mussel
"Yurt" de Nehir Tuna
"Le squelette de Madame Morales" de Rogelio A. Gonzalez

Lecture avec :

"Hervé le Corre, mélancolie révolutionnaire" de Yvan Robin
"Dans le battant des lames"' de Vincent Constantin
"L'heure du retour" de Christopher M. Wood
"Prendre son souffle" de Geneviève Jannelle
et toujours :
"L'origine des larmes" de Jean-Paul Dubois
"Mort d'un libraire" de Alice Slater
"Mykonos" de Olga Duhamel-Noyer
"Des gens drôles" de Lucile Commeaux, Adrien Dénouette, Quentin Mével, Guillaume Orignac & Théo Ribeton
"L'empire britanique en guerre" de Benoît Rondeau
"La république des imposteurs" de Eric Branca
"L'absence selon Camille" de Benjamin Fogel
"Sub Pop, des losers à la conquête du monde" de Jonathan Lopez
"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
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