Iggy adore, c'est vous dire!
The Blakes, groupe formé quand les frères Keim se sont arrêté au coffee shop où travaillait le futur batteur du groupe Bob Husak, semble prêt à incarner le rôle tant convoité de nouvelle sensation du rock anglo saxon, et s'apprete à conquérir la France avec un premier album éponyme aussi énergique que remarqué (le public francais les ayant tout juste découvert suite à leur tournée en compagnie des Kills, Gossip et Pete And The Pirates).
Pas franchement pionnier mais résolument conquérant, ce premier album risque effectivement de faire des adeptes.
La réussite de ce disque tient surtout au talent et à la grande maitrise des musiciens ainsi qu'à leur sens de la rythmique: des lignes de basse dévastratrices de "Snow" jusqu'aux riffs dévastateurs lachés par la guitare de Garnet, ces morceaux sont indéniablement taillées pour le live.
Preuve en est avec le renversant single "Two Times". Il faut dire que le groupe, basé à Seattle, sait manier à la perfection la pop anglaise en la mariant délicieusement à un rock garage et fougueux.
Mais cepandant, le bilan de cet album est en demi teinte: il manque un petit rien à la musique des Blakes pour en faire un groupe d'exception. Une pincée de folie à la Black Lips suffirait à raviver la flamme Blakes, et à transformer "Commit" ou "Don't Bother Me" en tubes ravageurs.
Rien de bien bouleversant donc, les Blakes n'ont en rien révolutionné le rock'n'roll, mais s'en révèlent être des héritiers évidents.
Rythme endiablé, barbe d'une semaine et cheveux gras: voilà un programme bien alléchant! Et la recette s'avère payante à l'écoute des treize titres qui composent The Blakes. |