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Interview  (Paris)  4 avril 2008

Nous retrouvons Quidam ce soir à l’Elysée Montmartre juste avant leur concert. Nous les avions déjà croisés à la Maroquinerie il y a quelques mois en première partie des Wombats et le concert avait été un succès. Nous revoilà en compagnie de Yannick chanteur guitariste, Pierre bassiste et Romain, le batteur du groupe.

Situons un peu pour les rares parisiens qui ne vous connaîtraient pas encore ou qui n’auraient pas vu les affiches placardées dans la capitale. Vous êtes un jeune trio de Clermont-Ferrand, jeune par l’âge mais pas par l’expérience, on s’en est vite rendu compte en vous voyant en concert. Depuis combien d’années jouez-vous ensemble ?

Pierre : Ca va faire 5 ans.

Et avec ce même line up. Bravo ! Beaucoup de groupes changent en court de route.

Yannick : Dès le début on s’est rendu compte que ca marchait bien comme ça dès la première répétition on a voulu continuer sous cette formule.

Vous avez bien fait car ça fonctionne ! Vous présentez aujourd’hui votre premier album "En Eaux Profondes" qui est sorti exactement quand ?

Yannick : Le 25 mars de cette année.

C’est tout récent, ça va être une découverte pour certaines personnes dans le public qui ne vous connaissent pas forcément ou qui n’ont pas encore téléchargé l’album ! Pensez-vous avoir déjà trouvé vos marques ou le style Quidam ?

Yannick : Le truc, c’est que cet album est sorti il y a très peu de temps mais sur les 5 ans, on peut dire qu’on a travaillé nos chansons dans l’idée de faire un album. Après on s’est pas dit pendant trois ans, on a trois ans pour faire un disque mais on s’est rarement posé la question de notre style. C’est venu assez naturellement. On a écrit des chansons chez nous dans notre coin et le résultat, ça donne cet album là.

En général, ça prend pas mal de temps pour digérer les influences, conscientes ou inconscientes. Ne pensez-vous pas qu’il y ait un laps de temps comme ça ?

Yannick : Si, au tout début si. Il a fallu un moment effectivement pour se trouver, pour trouver ce que l’on voulait faire, c’est vrai.

Pierre : C’est en faisant des morceaux aussi que les influences ressortent, tu écris des morceaux qui ressemblent vraiment à des groupes et puis finalement tu en fais d’autres. Et ce n’est pas forcément celles que tu gardes d’ailleurs, celles qui ressemblent le plus aux autres groupes parce qu’effectivement, tu te dis c’est pas bon. Nous, on a fait des chansons et au bout d’un moment, on s’est dit : "Ah ouais, ça y est, on peut partir en studio". On a eu la chance de pouvoir faire ça.

Romain : C’est aussi qu’on a rencontré les bonnes personnes qui nous ont guidés par rapport à tout ça et en particulier, la rencontre avec notre maison de disque a été vraiment le point de départ.

Il y a une chose quand même qui est importante pour un groupe rock français comme vous, une chose qui vous différencie vraiment, c’est le fait de chanter en français. C’est courageux et je voulais savoir si c’était un choix dès le départ ?

Yannick : Oui, dès le début. On s’est jamais posé la question, on n'a jamais fait de chansons en anglais, on a toujours voulu le faire en français, ça nous parait logique c’est notre langue maternelle. Je pense que pour nous, si on avait chanté en anglais, ça aurait pu être comme se cacher derrière un truc tu vois, une solution de facilité.

Pierre : Ca nous aurait paru consensuel de chanter en anglais en fait.

Yannick : Effectivement, beaucoup de groupes le font et l’inverse est plutôt rare et pour nous, les chansons qu’on fait nous plaisent que quand le texte nous plait, quand le texte et la musique sont cohérents.

Pierre : Le français finalement ça peut sonner, ça peut être rock et il y a des gens qui le font bien !

Romain : Ca consolide même les morceaux, ça apporte vraiment quelque chose, c’est important.

Yannick : Si on nous demandait de chanter en anglais, on serait perdu.

Pierre : On ne saurait pas si c’est un bon morceau ou pas à la base, on fait des mélodies, c’est du yaourt ce sont des mots et des espèces de phrases qu’on essaie de faire et finalement, on peut se dire ouais c’est bien, c’est une belle mélodie. Mais le morceau, finalement, ne nous touchera pas et quand le texte est bien sur une mélodie, là on se dit qu’on a fait un bon morceau.

D’ailleurs, qui écrit les textes ? C’est toi Yannick ?

Yannick : Non, c’est Pierre.

Ce n’est pas commun que ce ne soit pas le chanteur qui écrive.

Yannick : Ce n’est pas commun mais je ne sais pas si c’est un atout mais on travaille d’abord les mélodies et les textes de Pierre viennent après et moi j’ai une vision du texte qui peut être différente de la sienne. Il y a un deuxième niveau de lecture ce qui fait qu’on travaille beaucoup les textes, on y passe pas mal de temps c’est comme un ping-pong aussi bien pour la musique que pour les textes, il y a un échange.

C’est certainement nécessaire pour toi, Yannick, de pouvoir t’accaparer les textes et les chanter sur scène ?

Yannick : Il y a des choses qui sont écrites que moi, je ne peux pas chanter, je le sais et ça se voit très vite, il y a des choses qui ne sonnent pas et qui ne seraient pas logiques.

Pierre : Moi, je suis obligé d’écrire en me disant qu'il faut que ce soit musical, les paroles doivent être musicales.

Pierre, d’où te vient ce goût pour les mots, pour l’écriture ?

Pierre : Je ne sais pas, déjà tout petit j’écrivais, des poésies, des trucs comme ça. Après, j’ai eu envie d’écrire des chansons surtout pour Quidam, comme tu disais tout à l’heure, je trouvais ça courageux d’écrire en français.

Pas de frustration à ce que ce soit chanté par quelqu’un d’autre ?

Pierre : Non, déjà parce je ne les chanterais jamais aussi bien que Yannick !

C’est vrai que ce n’est pas donné à tout le monde d’avoir la voix de Yannick !

Pierre : C’est un vrai partage, on partage tout dans le groupe ! Avoir le regard de Yannick ça me plaît, parfois on peut discuter sur un seul mot pendant des heures.

Romain : Ce qui est bien, c’est qu’il y a toujours trois avis, heureusement qu’on n'est que trois d’ailleurs ! C’est bien comme ça, on avance, on progresse, on discute, on met les trucs dans tous les sens on travaille, que ce soit les rythmes, les textes ou les mélodies.

Yannick : Mais ce qui est chiant dans le fait d’être trois, c’est que quand tu n’es pas d’accord, t’es toujours tout seul ! C’est la politique du deux contre un !

Pour revenir à l’album, on parle souvent d’un premier opus comme d’un résumé de tas de chansons écrites depuis plus ou moins longtemps, c’est la concrétisation d’années d’écriture et de compos, est-ce le cas pour En Eaux Profondes ?

Yannick : Ce qui est vrai, c’est qu’on a fait pendant trois ans des chansons mais je pense que jusqu’à la dernière semaine, avant d’aller en studio aucune n’était finie !

Pierre : Cinq jours avant, on a fait un morceau !

Yannick : On a travaillé jusqu’à la fin, les textes ont été finis en studio et on a réarrangé beaucoup de choses.

C’est votre manière de travailler ?

Romain : Oui, c’est un peu dans notre nature de travailler dans l’urgence, c’est hyper fatiguant au bout d’un moment de se dire que l'on va enregistrer dans une semaine mais on n'a que trois chansons !

Vous êtes un peu feignants peut-être, vous avez besoin d’un letmotiv ?

Romain : Disons qu’on travaille bien dans l’urgence.

Pierre : On s’est dit qu’il nous manquait un morceau un peu rock, il nous manquait vraiment des morceaux. On s’est dit qu’il fallait travailler, effectivement dans l’urgence. Il y a des choses qui nous sont venues et on a créé.

Romain : En plus, on voulait vraiment un album urgent ! Qui soit nous.

Pour garder l’énergie, le coté brut que l’on retrouve sur scène ?

Romain : Oui voilà, exactement, d’ailleurs l’album a été enregistré en 15 jours avec que des prises live, mix compris. Ca a été très vite finalement, pas le temps de réfléchir !

Vous avez enregistré où ?

Romain : En Belgique, au studio Caraïbes, c’est notamment grâce à notre maison de disque. On a rencontré une personne qui s’appelle Niek Meul, le bassiste de Das Pop. Il est Belge et il a aussi produit l’album de Hollywood Porn Stars. On avait déjà enregistré un premier EP 4 titres dans ce même studio. Ca s’était déjà très bien passé au niveau du son, de l’esprit ou de l’artistique et cette rencontre était vraiment le départ de tout l’enregistrement. Justement, tu parlais des morceaux qu’on avait depuis toujours : lui en a écouté plein de nous et nous disait ce qui était bien, ce qu’il avait envie de garder alors que nous étions déjà fixés sur des trucs depuis trois ou quatre mois. Il est vraiment beaucoup pour quelque chose dans tout ça, dans le choix des morceaux.

Quel est votre rapport avec l’eau ? J’ai l’impression que ça revient régulièrement dans l’album, Pierre ?

Pierre : C’est rassurant, je crois.

Il n’y a pas la mer à Clermont ?

Yannick et Pierre : Non ! Il n'y a pas beaucoup d’eau d’ailleurs !

Pierre : C’est un endroit où on se sent bien, où quand j’étais petit je me sentais bien, je trouvais l’eau rassurante, je pense que j’ai gardé ça. C’est pour ça que les textes qui parlent de l’eau sont peut être rassurants. Peut-être une nostalgie d’enfance !

Vous avez signé chez Naïve. Comment s’est faite la rencontre avec ce label ?

Yannick : C’est après le CQFD des Inrock et le 11 titres sur cette compil en 2005. Ils sont tout simplement venus vers nous en nous disant qu'ils étaient intéressés par ce que nous faisions et puis à force de discussions et de rencontres…

Pierre : Ils sont d’ailleurs venus nous voir jouer à Clermont.

Yannick : On a apprécié la démarche et après les discussions avec l’équipe, on s’est rendu compte que c’était des gens avec qui ont était en phase, avec lesquels on pouvait parler. Il y avait des choses qui nous touchaient nous, qu’ils pouvaient comprendre. Ca s’est fait assez naturellement, on avait d’autres propositions et on les a choisis eux, sans même se poser trop de questions.

Romain : C’est aussi la seule maison de disque qui nous proposait un développement de carrière, un développement artistique, des choses sur le long terme, qui ne voulait pas faire un coup comme ça. C’est vraiment le discours qu’ils ont eu qui nous correspondait tout à fait. D’ailleurs, on a signé il y a deux ans et l’album vient tout juste de sortir, ça a été long.

Les concessions ne sont donc pas obligatoires pour réussir ou signer ?

Romain : Là, effectivement on n’en a pas fait beaucoup.

Yannick : On n'en a pas fait parce que justement, ils avaient très bien cerné ce qu’on voulait. Il n’y a eu aucun problème.

C’est positif et encouragent pour les autres groupes.

Yannick : En effet, ça existe et on en est la preuve, on n'a jamais été forcés de faire quelque chose.

Pierre : On travaille avec des gens motivés qui croient en l’album.

C’est vrai que les groupes sont assez perdus maintenant que les règles évoluent autour du business de la musique. Vous vous situez où par rapport à ça ?

Pierre : C’est vrai qu’on est plutôt de la vieille école. On avait envie de signer dans un label, pas forcément envie de sortir un autoproduit. On s’est dit que l'on ferait un disque dans de bonnes conditions et on a eu de la chance.

Romain : On a aussi l’avantage d’habiter Clermont-Ferrand. Pour une fois, cela en en était un, le fait d’être isolé de ce qu'il se passe du côté de Paris, la scène parisienne ou le côté Myspace. Du coup, on a fait notre musique, on a travaillé sans regarder ce qui se passait autour de nous.

C’est ce qui permet aussi de rester concentré sur son travail et de ne pas être trop touché justement par l’influence d’autres groupes ?

Yannick : Oui, pas être touché ou contaminé par des effets de mode, des trucs super éphémères. Et le temps que les choses arrivent à Clermont, on a déjà le temps de s’en lasser !

Romain : On est un groupe réac !

Il y a beaucoup de promo autour de cet album et autour de Quidam en général, même un Taratata à venir. Tout cela est dû à la magie des rencontres ou au travail effectué par Naïve ?

Yannick : Je crois que c’est un mélange des deux parce que Naïve a beau être une maison de disques qui travaille bien, les choses ne leur sont pas dues. Donc le Taratata, si ça s’est fait, je pense que c’est parce que ça a plu à Nagui et à son équipe.

Comment a-t-il pu vous écouter ?

Yannick : J’imagine que ça leur a été présenté par Naïve mais après, ils n’étaient pas du tout obligés d’accepter, d’autant plus qu’il est énormément sollicité. Pour le coup, il l’a fait pour nous et tant mieux, je pense donc que c’est un mélange des deux. Effectivement, c’est un travail de la maison de disques mais nous aussi de notre côté, on rencontre des gens.

Pierre : Faut y croire, ils présentent le projet en disant que c’est un groupe qui vaut la peine d’être entendu. Je pense que quand Naïve va à Taratata, ils proposent plusieurs groupes.

Nous avons eu la chance de découvrir votre charisme à la Maroquinerie, beaucoup d’énergie et d’ampleur aussi dans les morceaux. Vous êtes-vous sentis aussi à l’aise en studio que sur scène ?

Yannick : Ce n’était vraiment pas la même chose, c’était complètement différent. Une fois qu’on s’est retrouvé en studio à jouer tout les trois, il a bien fallu trouver la même aisance. Les prises que l'on a gardées, les prises qui étaient bonnes sont celles sur lesquelles on ne réfléchissait pas. On jouait vraiment nos chansons, ça se rapprochait de la scène.

Pierre : Sur scène, s’il y en a un qui n’est pas là, le concert ne fonctionne pas, il faut être présent avec toute l’énergie qui fait que ça entraîne tout le monde. C’est plus facile d’être dans la même bulle en studio, il fallait juste arriver à trouver assez d’intimité pour être en phase et enregistrer les morceaux. A un moment donné, cela s’est installé mais ça a pris un peu de temps.

Romain : Il y avait une forme d’inconscience dans tout ça c’est un peu comme quand tu fais Taratata et que tu arrives sur le plateau, tu prends tes instruments et ça dure trois minutes pour le morceau, deux minutes pour l’interview et c’est fini. Finalement, tu n'as pas l’impression que ce soit passé.

Quant au live, c’est demain au Truskel, à suivre la Boule Noire, le Nouveau Casino, des showcase en Fnac, les plus grandes scènes de Paris. Vous sentez-vous un peu dépassés par cette réussite ?

P : Ah pas du tout !

Yannick : C ’est comme la date de ce soir, on l’a appris par un coup de fil il y a deux semaines. Sur le coup, tu es super content. On n’a pas le recul, le but c’est de continuer toujours, toujours, d’en faire un maximum.

Mais avez-vous quand même un petit peu conscience de cette réussite ?

Yannick : Oui c’est sûr, on est super content mais c’est difficile quand tu es dans l’action comme ça de prendre du recul, de regarder le chemin que tu as parcouru, ce que tu as fait par rapport à un an. Il vaut mieux, pour l’instant, que l'on soit à fond dans notre truc, sans réfléchir. Il ne faut pas qu’on commence à s’auto-congratuler, s’auto-satisfaire.

Romain : On vit aussi vraiment le fait d’être sur scène. Enfin, ce n’est pas seulement un loisir, c’est beaucoup d’apprentissage. C’est aussi un moment où l'on peut vraiment avoir l’impression de faire son métier : on se lâche, on se fait plaisir. C’est aussi ce qui fait que l’on a été "découvert" par des scènes comme la Coopérative de Mai. C’est sur scène avant tout que les gens nous ont connus. Pareil pour Naïve. On adore ça !

Vous allez partager l’affiche, entre autres, avec BB Brunes, un groupe bien présent dans la capitale. A part partager l’affiche, partagez-vous d’autres choses avec ce groupe ou d’autres avec qui vous allez jouer ?

Yannick : On a joué avec Luke tout récemment. C’était une belle rencontre : des gens proches de nous les connaissent très bien, on savait qu’on allait être présentés dans de bonnes conditions. Ce sont des mecs très cools, très avenants en ce qui nous concerne. BB Brunes on verra, il y a pas de raison !

Quels sont les autres groupes avec qui vous avez des affinités ou des groupes avec qui vous pensez partager des choses, que vous les connaissiez personnellement ou pas encore ?

Romain : On aime beaucoup tout ce qui se passe en Belgique : Ghinzu, Girls in Hawaï. On a rencontré Ghinzu un petit peu quand on était en studio, les mecs de Hollywood Porn Stars aussi. On est assez proche de cette scène là, ce sont des gens qui sont complètement décomplexés et on se sent bien dans ce genre d’atmosphère.

Ils ont une sacrée scène et en plus, une influence directe des pays anglo-saxons.

Pierre : Oui, c’est un vrai carrefour.

Romain : Ils ont ce grain de folie complètement incroyable !

Vous jouez ce soir dans une des meilleures salles de Paris. Comment vous trouvez-vous actuellement, à quoi devons-nous nous attendre ?

Yannick : Moi, je suis de nature plutôt anxieuse de toute façon. L’heure va passer, on va se rapprocher du moment et il va falloir y aller. Ce sera sûrement de pire en pire jusqu’au moment où on va se retrouver sur scène. En général, jusqu’ici, cela ne s’est pas mal passé. Même si on sait qu’on a beaucoup progressé sur scène, il n’y a jamais rien d’acquis. Il paraît que le stress est un truc qui ne te quitte jamais !

La pression tombe-t-elle, comme le dit la légende, une fois les premières notes jouées ?

Pierre : Non ! Pas forcément les premières notes ! Mais un petit peu après, oui !

Yannick : Tout le stress qu’on a emmagasiné, il y a un moment où il faut l’évacuer. Disons que quand tu arrives sur scène, tu vois face à quoi tu es. Tu vois très précisément les trois premiers rangs et tu cherches une tête au visage rassurant !

Pierre : Ce qui est génial quand tu fais une première partie, il y a souvent au premier rang des gens qui attendent le groupe d’après, qui ne te regardent même pas, qui font comme si tu n’étais pas là ! Ca me fait toujours mourir de rire ! T’es à fond et il y a ceux qui envoient des texto, c’est marrant !

Romain : Sur une première partie, de toute façon, t’es souvent jeté dans l’arène. Soit le public s’en fout, soit il accroche complètement.

Il paraît que l'on va peut-être entendre du Blondie, ce soir ? C’est une idée qui vient de qui ? Pourquoi Blondie ?

Pierre : C’est collectif, on aime bien cette chanson.

Romain : C’était aussi un petit clin d’œil à la Belgique. Au studio, on écoutait beaucoup cette chanson sans trop savoir pourquoi.

Pierre : Si, parce que Niek trouvait qu’on ressemblait beaucoup à Blondie

Romain : Physiquement !

Pierre : Dans la musique, dans l’attitude, le côté groove et tout ça !

Que peut-on vous souhaiter de plus beau que ce que vous vivez maintenant ?

Pierre : De pouvoir faire ça encore et encore !

Yannick : Que ça continue, de mieux en mieux.

Pierre : Qu’on vienne nous voir en concert !

Retrouvez Quidam en
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Crédits Photos : Vanessa Bureau (Plus de photos sur Taste of Indie)


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Quidam (4 avril 2008)


# 24 mars 2024 : Enfin le printemps !

Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Dans ta direction" de Camille Benatre
"Elevator angels" de CocoRosie
"Belluaires" de Ecr.Linf
"Queenside Castle" de Iamverydumb
"Five to the floor" de Jean Marc Millière / Sonic Winter
"Invincible shield" de Judas Priest
"All is dust" de Karkara
"Jeu" de Louise Jallu
"Berg, Brahms, Schumann, Poulenc" de Michel Portal & Michel Dalberto
quelques clips avec Bad Juice, Watertank, Intrusive Thoughts, The Darts, Mélys

et toujours :
"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché

Au théâtre

les nouveautés :

"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

et toujours :
"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14

Du cinéma avec :

"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
"Metropolis" de Ben Wilson

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
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