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Interview  (Paris)  8 avril 2008

Travis Bürki nous reçoit, avant son concert en résidence au cinéma l’Archipel, où il se produit jusqu’au dernier week-end d’avril, pour défendre sur scène son dernier album Ce Garçon. Ce disque est un melting pot de l’univers Burkien, mélange de poésie, genre qui lui tient particulièrement à cœur, et d’humour, car il semble que Travis ne veuille pas se prendre trop au sérieux, ou du moins qu’une vie sans humour, ne vaudrait pas d’être vécue. Toujours est-il qu’il a publié un disque encore une fois personnel, où la chanson se fait la part belle. Entre mise en place des instruments, balances, et séance photo, nous lui avons posé quelques questions, une interview entre coupée d’un artiste créatif, en questionnement permanent sur son statut.

J'ai trouvé que ton album avait beaucoup d'instrumentations assez fouillées, tu l'as enregistré où ?

Travis Bürki : A Toulouse, dans un studio qui s'appelle Polygone.

Tout a été enregistré là-bas ?

Travis Bürki : Il y a eu différentes phases après la composition, j'ai fait des arrangements sur ordinateur avec différents instruments, plus ou moins acoustiques. Avec Yann Arnaud, le réalisateur de cet album, on a importé les pistes que j'avais pré programmées, et on est parti en studio avec ces pistes. Quelques fois on les a utilisées, quelques fois on s'en est juste servi comme d'une base. J'ai oublié une étape, après avoir fait ces pistes, je suis parti en résidence avec mes musiciens. On a fait des répétitions autour de ces séquences, de ces morceaux, puis après on est allé en studio, on a fait donc deux semaines de prise de son et dix jours de mixage. Entre les prises de son et le mixage, on est rentré à Toulouse et sur plusieurs mois, on a peaufiné certains morceaux, certaines productions, on a refait un peu de studio à Paris, j'ai refait des voix. On a enregistré quelques mois plus tard, un titre en plus, mais le gros du travail s'est fait au Studio Polygone à Toulouse.

Quel est le morceau rajouté ?

Travis Bürki : Ton Potentiel.

En regardant la fréquence de sortie de tes albums, celui-ci est sorti avec un intervalle plus long que les deux précédents.

Travis Bürki : Oui, il aurait pu sortir plutôt, il y a un an. Il était prêt fin 2006, et on a rajouté un titre finalement, dans le laps de temps qui a suivi le mixage. L'album a été mixé, masterisé et après on a essayé de trouver un bon label pour le sortir. N'en ayant pas trouvé, on a fait tellement de concerts et j'ai dû attendre tellement de temps, que finalement j'ai fait un titre en plus qui était plutôt sensé être pour l'album d'après. S'il était sorti fin 2006 ou début 2007, j'aurais mis deux ans environ à la faire, et là c'est vrai qu'étant sorti en 2008 ça fait quatre ans.

Ca a été difficile de trouver un label ?

Travis Bürki : En fait, j'ai fait comme une espèce de boucle. Quand l'album a été mixé fin 2006, j'avais envoyé des maquettes à un distributeur, l'Autre Distribution, qui avait accepté de le sortir, un distributeur n'est pas vraiment un label, mais bon, ça fait quasiment le même travail pour un structure indépendante qu'un label indépendant. La plupart des distributeurs qui sont encore en place aujourd'hui, comme l'Autre Distribution, Anticraft ou Mosaïque, sont tellement partie prenante qu'ils font aussi de la promo. C'est quasiment équivalent de signer pour un label que pour un distributeur. L'Autre Distribution était d'accord pour sortir l'album. Quand je leur ai envoyé l'album, ils m’ont rappelé pour me dire que ça leur plaisait. Si on avait engagé des négociations tout de suite, il aurait pu sortir début 2007.

Mais on a préféré attendre de voir si une major ou un gros label était intéressé, ou même une licence, essayer de trouver plus de moyens, l'album avait nécessité pas mal d'investissements, donc ça valait la peine d'essayer de le sortir avec une puissance promotionnelle assez importante. Ca a failli se faire avec l'Autre Distribution, un an après, mais à ce moment là, ils avaient beaucoup de sorties et d'actualités. Et puis s'est faite la rencontre avec Anticraft avec qui je me suis entendu tout de suite et finalement, le disque est sorti en distribution, comme il était pressenti au début. Il a fallu une bonne année de démarches, pas inutiles car c'est toujours intéressant d'avoir un retour des professionnels. Si je fais un autre album, je ne sais pas si je perdrais autant de temps en démarches, avant de sortir l'album.

Des démarches pas très utiles en temps artistique.

Travis Bürki : Oui et non, d'un certain coté, il est clair que d'attendre quasiment quatre ans entre deux albums, ça permet d'y voir suffisamment clair dans la liste des chansons qu'on veut publier. Mais, sachant que dans mon cas, l'album est très lié à mon actualité de concerts, ça reste discutable. Il vaut mieux que je fasse un album tous les dix-huit mois. Ou alors, peut-être une chanson par semaine, je ne sais pas si je vais continuer à faire des albums. Je ferais peut-être des singles, je ne sais pas encore. Disons que là, j'ai un gros projet à démarrer en amont de la sortie de l'album, qui est une comédie musicale, donc il n'est pas impossible que soit un album, soit un DVD soit publié sur ce projet là.

Ce qui fait que tu as deux actualités parallèles, cet album et la comédie musicale Théâtre ou Thé Vert, dis nous en un peu plus.

Travis Bürki : Théâtre ou Thé Vert c'est un engagement poétique à la place d'un engagement politique, le sujet de cette pièce vise à proposer l'avènement du poétisme qui est une façon nouvelle d'organiser la société à travers la poésie. Ca vient d'un travail sur la rime que j'avais fait en 2005, j'avais commencé à travailler des textes à ce moment là et je les ai poursuivis en 2007, en mettant en scène plusieurs personnages et en mettant en musique les textes de mes travaux sur la rime, ça a donné un manifeste poétiste qui s'appelle TOTV, Théâtre ou Thé Vert.

Ce n'est pas trop étonnant ce parti pris poétique, sur beaucoup de chansons, je trouve qu'il y a un univers assez poétique.

Travis Bürki : Sur quelles chansons par exemple ?

La Femme Océan ou même Feng Shui, par exemple.

Travis Bürki : A ton avis ce disque, il se vend ?

Non, je ne pense pas.

Travis Bürki : Et à ton avis, pourquoi ? Tu as raison, il ne se vend pas beaucoup.

Un manque de visibilité du disque et de ton travail, et aussi parce que les gens n'attendent pas ça, ou du moins, ils n'attendent rien et on ne leur vend pas ça.

Travis Bürki : Alors, si tu étais moi et que tu voulais vendre des disques, tu ferais quoi ?

Je pense que je continuerais à chercher à rester indépendant.

Travis Bürki : Finalement, tu considères que je suis sur un bonne route en somme ?

Je ne pense pas qu'il y ait de mauvaises ou bonnes routes, simplement trouver son public, ça peut prendre beaucoup de temps. Ca, c'est le travail d'un découvreur de talents dans une maison de disques, quelqu'un qui va faire un pari et laisser du temps à un artiste. Je trouve que c'est ce qu'il manque un peu de nos jours.

Travis Bürki : Pourtant, ils disent tous qu'ils le font, ils vont tous chercher des gens qui ne vendent pas au début. Si tu vois des gens qui donnent l'impression d'éclore comme ça du jour au lendemain, il y a une partie qui ont fait plusieurs des disques et qui n'en ont pas vendus beaucoup.

C'est bizarre que tu te poses la question de savoir si tu vas encore faire des disques ou pas. C'est un peu la question que se posent les maisons de disques, d'ailleurs les ventes se font globalement sur des singles, un peu comme dans les années 60, ou si tu avais assez de 45 tours, on faisait un album.

Travis Bürki : Peut-être parce que les gens écoutent de la musique comme il y a 30 ans, peut-être que le mp3 favorise l'écoute immédiate, disons que les gens ont besoin d'immédiateté, le coté album conceptuel, avec des heures passées à construire la première chanson, la deuxième, la troisième puis la dernière, comme une histoire qui va déclencher quelque chose, ce n'est plus trop d'actualité ou alors à moins de faire un album pour enfants ou de raconter une vrai histoire.

Comment s'est fait cette résidence à l'Archipel ?

Travis Bürki : C'est ma façon de donner des concerts depuis quelques années. La première fois en 2003, au Connétable, j'avais joué tous les soirs pendant deux mois, et l'idée était d'approfondir mon spectacle, de le roder, en solo ou en duo parfois, d'essayer des musiciens tous les soirs. Quand j'ai fini la série de concerts, j'avais un spectacle avec un ordre de morceaux, j'ai pu fonder un groupe avec lequel j'ai pu partir dans l'est de la France pendant quelques mois pour mettre en scène, encore plus, ce spectacle et faire un album, c'était La Luge. Quand Ce Garçon a été fini, j'ai fait une résidence d'un mois à l'Espace Jemmapes, et là c'était une façon de faire venir des professionnels pour les avertir que mon album était sorti, en même temps c'était un prétexte pour être sur scène et faire mon métier d'artiste. A la suite de cette résidence, j'ai signé avec des éditeurs, qui m'ont bien aidé à sortir cet album. Je n'ai pas fait un soir dans une grande salle, ce qui demande une grande force de frappe, j'ai fais avec mes moyens d'auto production. J'ai donc proposé à mes éditeurs et mon tourneur de jouer tous les mardis l'Archipel, ça me semblait être le bon endroit pour le faire. Finalement, on arrive à peu près à une moitié de salle, parfois un peu plus ou un peu moins, mais il y a une moyenne de cinquante personnes. On a commencé le premier mardi de janvier et on va aller jusqu'au dernier mardi d'avril.

C'est une bonne idée en tout cas, un format intéressant.

Travis Bürki : Oui, mais il faut toujours avoir un but précis dans ce genre d'entreprise. La première personne qui m'a donné l'idée de faire ça, c'est Jean-Claude Vannier, qui est un auteur compositeur, qui fait de belles chansons, qui est très connu pour avoir fait les arrangements de Melody Nelson de Gainsbourg. Après avoir écouté mon premier album Après les Dancings, il m'avait dit : "Mets toi dans une salle et joue tous les soirs, jusqu'à ce que les gens se rendent compte que tu es un artiste qu'il faut écouter." Et j'ai gardé cette idée et l'habitude et de m'installer sur la durée, c'est ça mon truc. D'ailleurs, on est là pour ça, pour parler de cette endurance qui va porter ses fruits un jour.

Est-ce que tu as une autre activité que la musique ou ton temps est entièrement consacré à l'activité artistique ?

Travis Bürki : Je vis à fond dans l'art. Je suis gérant d'une société, une EURL, c'est comme une SARL mais une seule personne détient le capital. Si je voulais faire une SARL, il faudrait juste que quelqu'un entre dans le capital. J'utilise ça pour des projets précis, par exemple, pour l'album Ce Garçon, il y a trois ou quatre partenaires qui ont un pourcentage sur les ventes de disque.

Et ton projet de comédie musicale est organisé par cette EURL ?

Travis Bürki : Oui en partie, mais ce sont surtout mes concerts, ma société facture au tourneur les concerts. Quand je produis un disque, quand j'organise une résidence, c'est ma société qui produit, grâce à des subventions et beaucoup d'organismes ne délivrent des subventions qu'à des sociétés.

Cela fait très rationnel comme approche de l'art.

Travis Bürki : Pour gagner sa vie en France, il faut répondre à certaines règles, un musicien soit il est intermittent du spectacle, donc au chômage et il vit de ses ASSEDIC et des cachets de concerts, j'aurais pu faire ça. Comme je créé beaucoup, je publie des disques, j'organise des évènements, je tiens un blog, il faut avoir une structure. La question est soit il faut travailler avec un producteur, soit être producteur, si il n'y en a pas. Prendre les risques que les autres producteurs ne veulent pas prendre, enfin risques relatifs, j'ai une société à responsabilité limitée, en cas de faillite je n’irais pas en prison pour ça. Le but étant quand même que la société fonctionne et que ce soit rentable.

En parlant de blog, ton site est très fourni, tous ces liens qui renvoient vers d'autres sites, que ce soit à propos ou comique, tu y mets un billet quasiment tous les jours ça doit prendre un temps fou ?

Travis Bürki : Entre 1 heure 30 et 2 heures par jour. C'est ma nouvelle façon de créer. J'ai eu un site internet assez tôt, mais il avait des fonctionnalités contraignantes qui ne me permettaient pas de publier tous les jours, puis j'avais encore beaucoup recours au papier. Aujourd'hui, j'utilise mon blog comme j'utilisais mes cahiers il y a quelques années. Chaque billet posté, c'est mon poème quotidien. Quelque fois c'est poétique, d'autres fois informatif, c'est comme un carnet.

J'ai trouvé que tu étais très prolixe, à lire ton blog ou les interviews faites avant.

Travis Bürki : Oui c'est ma façon de voir mon activité d'artiste, il faut que je fasse un travail quotidien, il faut que je rende compte. J'ai besoin d'écrire chaque jour, d'autres où c'est plus pour la composition. L'écriture est la chose la plus spontanée. Si je devais me débarrasser de toute activité musicale et n'en faire qu'une, je garderais l'écriture. D'ailleurs la base de Théâtre ou Thé Vert c'est l'écriture, il y a des chansons mais le point de départ, ça reste de l'écriture pour le théâtre.

A quand un livre de Travis Bürki ?

Travis Burki : Tu veux dire un roman ?

Oui ou un essai poétique, quelque chose de plus formel.

Travis Bürki : Il suffirait de publier Théâtre ou Thé Vert, ce serait déjà un livre. J'ai fait beaucoup de poèmes, de nouvelles, si je me décidais à publier mes textes, je pourrais faire plusieurs livres. Si je n’en ai pas l'utilité, c'est parce que ce sont des textes qui sont déjà passés, dont je ne ressens pas l'urgence de publier. En revanche, publier un roman peut-être que ça viendra, peut-être même vite, en réaction face à toute cette énergie discographique qui n'est pas toujours très récompensée à sa mesure, que ce soit disques ou concerts. Mon public, et je dis ça en essayant de ne pas m'illusionner sur le côté propriété que cela pourrait impliquer, est très chaleureux, soutenant, encourageant. Et malgré tout, je ressens un décalage entre l'énergie que je mets au service de la musique et ce que j'en reçois.

Peut-être que j'en attends trop ou que je ne sais pas ce que j'attends d'en recevoir. J'ai aucune idée du nombre de gens qui lisent mes posts sur mon site, je sais que je ne suis pas le seul à les lire, quand je les écris ou que je me relis, mais disons que le but est atteint. Si j'ai publié mon post sur le Tibet ce matin, je n'ai pas forcément besoin qu'il y ait un commentaire pour dire que j'ai fait ce que j'avais à faire. Donc, peut-être un livre bientôt, est-ce que je vais forcer le destin pour écrire un roman ? Non, je ne pense pas. J'ai déjà pas mal forcé le destin pour la musique et les concerts, à convaincre des gens que là aujourd'hui, je n'ai pas envie de forcer pour un livre.

 

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En savoir plus :
Le site officiel de Travis Bürki
Le Myspace de Travis Bürki

Crédits Photos : Thomy Keat (Plus de photos sur Taste of Indie)


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# 17 mars 2024 : le programme de la semaine

De la musique, des spectacles, des livres. Aucune raison de s'ennuyer cette semaine encore. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché
et toujours :
"Scars" de Greyborn
"Rooting for love" de Laetitia Sadier
"Quel est ton monde ?" de Olivier Triboulois
"Letter to self" de Sprints
"TRNT best of 1993 2023)" de Tagada Jones
"Beyond the ridge" de Wildation
Quelques clips chez YGGL, Down to the Wire, Malween, Lame, For the Hackers et Madame Robert

Au théâtre

les nouveautés :

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14
et toujours :
"A qui elle s'abandonne" au Théâtre La Flêche
"Les quatres soeurs March" au Théâtre du Ranelagh
"Mémoire(s)" au Théâtre Le Funambule Montmartre
"N'importe où hors du monde" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Quand je serai un homme" au Théâtre Essaïon

Du cinéma avec :

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
"Metropolis" de Ben Wilson

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
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