Le carnage de leur précédente prestation à l’Elysée Montmartre en 2001 (Loopkin y a survécu d'extrême justesse) a visiblement laissé des traces à commencer chez les tourneurs qui ont préféré jouer la carte de la sécurité en programmant cette fois le groupe au Café de la Danse, histoire de remplir une salle.

Pas de première partie avant que les huit musiciens de scène n'entame le show. Jason Pierce campe à l'extrémité droite de la scène, de profil par rapport au public préférant laisser la vedette aux autres guitaristes, comme s'il cherchait à fondre son charisme dans la masse. Même si très proche de leur concert enregistré au Royal Albert Hall "Royal Albert Hall October 7th 1997" (i.e. éminemment sympathique mais sans grande originalité par rapport aux enregistrements studios), force est de reconnaître que leur show fonctionne plutôt bien même si quelques interventions viennent alourdir ça et là l'ensemble.

Le concert se résume à une succession de drones de 5-10 minutes balayant l'ensemble de l'oeuvre de la formation anglaise appuyés par un éclairage efficace - quoiqu'un peu envahissant -, entrecoupés par les titres plus péchus (souvent très réussis) du dernier né : Amazin Grace.

En résumé, rien d'inoubliable, un peu chiant par moment, mais agréable quand même ...