Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Joseph Léon
Hard as Love  (Real Time Records / Dièse)  mars 2009

Un frenchie qui fait du pur folk américain, ce n’est pas si habituel. S’attaquer à ce style quand on connaît les maîtres du genre est osé, voire inconscient. Joseph Léon, sans se poser de questions superflues, l’a pourtant fait et a réussi avec Hard as Love à marcher sur les plates bandes des yankees illustres d’une bien belle manière.

Joseph Léon a changé de vie. Autrefois col blanc, il a trouvé son salut en réalisant son premier album Hard as Love. Conçu en marge des productions habituelles, à compte d’auteur, l’album traverse l’Atlantique pour jouer dans la cour des grands songwriters américains, rien de moins.

Dans Hard as Love, Joseph Léon chante ses histoires, ses fêlures et nous ballade le long de la côte ouest américaine pour un road movie sentimental, une introspection amoureuse qui amènera peut-être à la rédemption.

Le chant est en anglais bien sûr, comment pouvait-il en être autrement. Mais ce disque ne sonne comme une réalisation hexagonale. Le doute est même permis, s’immisce et finalement obsède. Une production épurée, qui se veut la plus authentique possible, loin de l’habituelle production française des groupes se voulant anglophones.

Le titre de l’album Hard as Love met les choses au point tout de suite. Ici, pas de protestation sociale mais des sentiments humains et une exploration des histoires d’A, qui finissent mal en général. Mélancolie lumineuse, vieille Chevrolet décapotable sur la route longeant la côte ensoleillée, lunettes de soleil vintage, ambiance d’une autre décennie. Autobiographique sans doute, comme la plupart des albums, mais même un peu plus. Ce dernier raconte, comme un long cheminement, l’amour, la déception, la chute, le noir, l’espoir.

Dans une optique d’album assez épuré, léger dans la forme, la guitare acoustique est inévitablement en avant, comment cela pourrait-il être autrement. Les chansons sans artifice bénéficient toutefois d’un renfort parcimonieux de piano, de chœurs et même d’un quatuor de cordes sur "Painless". On passe de la guitare arpégée façon Macadam cowboy sur "Myriam", au très californien "One in one out" en passant par "The long drink" que Neil Young n’aurait pas renié. Et tout en douceur, le languissant "Across the sea" côtoie l’ambiance Nouvelle-Orléans, plus feutrée, qui arrive au détour de "Forever cold", les balais du batteur caressant les peaux de son instrument.

A l’écoute de cet album, la seule chose à faire est de simplement se laisser bercer par la douceur des chansons et de laisser l’esprit vagabonder. Il n’y a rien de fondamentalement neuf et c’est pour le coup une qualité.

Joseph Léon s’inscrit simplement dans un sillon creusé par d’autres avant lui et y apporte ses histoires et ses cassures. Un album personnel qui n’en est pas moins universel.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album The Bare Awakening de Joseph Leon
Joseph Léon en concert à L’Alhambra (11 mars 2009)
L'interview de Joseph léon (3 avril 2009)

En savoir plus :
Le Myspace de Joseph Leon
Le Facebook de Joseph Leon


Big Ben         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
• A lire aussi sur Froggy's Delight :

• A écouter aussi sur Froggy's Delight :

Joseph Leon (19 novembre 2013)
Joseph Leon (3 avril 2009)
Joseph Leon (19 novembre 2013)
Joseph Leon (3 avril 2009)


# 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil

Un peu de soleil, des oiseaux qui chantent, le calme avant la tempête olympique. En attendant, cultivons-nous plutôt que de sauter dans la Seine. Pensez à nous soutenir en suivant nos réseaux sociaux et nos chaines Youtube et Twitch.

Du côté de la musique :

"Kit de survie en milieu hostile" de Betrand Betsch
"Let the monster fall" de Thomas de Pourquery
"Etat sauvage" de Chaton Laveur
"Embers of protest" de Burning Heads
"Sin miedo" de Chu Chi Cha
"Louis Beydts : Mélodies & songs" de Cyrille Dubois & Tristan Raës
"Arnold Schönberg : Pierrot lunaire" de Jessica Martin Maresco, Ensemble Op.Cit & Guillaume Bourgogne
"C'est pas Blanche-neige ni Cendrillon" de Madame Robert
"Brothers and sisters" de Michelle David & True Tones
"Prokofiev" de Nikita Mndoyants
"Alas" de Patrick Langot, Alexis Cardenas, Orchestre de Lutetia & Alejandro Sandler
"Symptom of decline" de The Black Enderkid
"Tigers blood" de Waxahatchee
"Not good enough" de Wizard
et toujours :
"Le carnajazz des animaux" de Dal Sasso Big Band"
"Deep in denial" de Down To The Wire
"Eden beach club" de Laurent Bardainne & Tigre d'Eau Douce
"Ailleurs" de Lucie Folch
"Ultrasound" de Palace
quelques clips en vrac : Pales, Sweet Needles, Soviet Suprem, Mazingo
"Songez" de Sophie Cantier
"Bella faccia" de Terestesa
"Session de rattrapage #5", 26eme épisode de notre podcast Le Morceau Cach

Au théâtre

les nouveautés :
"Tant que nos coeurs flamboient" au Théâtre Essaïon
Notes de départs" au Théâtre Poche Montparnasse
"Les chatouilles" au Théâtre de l'Atelier
et toujours :
"Come Bach" au Théâtre Le Lucernaire
"Enfance" au Théâtre Poche Montparnasse
"Lîle des esclaves" au Théâtre Le Lucernaire
"La forme des choses" au Théâtre La Flèche
"Partie" au Théâtre Silvia Monfort
"Punk.e.s" Au Théâtre La Scala
"Hedwig and the angry inch" au théâtre La Scala
"Je voudrais pas crever avant d'avoir connu" au Théâtre Essaïon
"Les crabes" au Théâtre La Scala
"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille
"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche
des reprises :
"Macbeth" au Théâtre Essaion
"Le chef d'oeuvre inconnu" au Théâtre Essaion
"Darius" au Théâtre Le Lucernaire
"Rimbaud cavalcades" au Théâtre Essaion
"La peur" au Théâtre La Scala

Une exposition à la Halle Saint Pierre : "L'esprit Singulier"

Du cinéma avec :

"Amal" de Jawad Rhalib
"L'île" de Damien Manivel
zt toujours :
"Le naméssime" de Xavier Bélony Mussel
"Yurt" de Nehir Tuna
"Le squelette de Madame Morales" de Rogelio A. Gonzalez

et toujours :
"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz
"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle
"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"L'origine des larmes" de Jean-Paul Dubois
"Mort d'un libraire" de Alice Slater
"Mykonos" de Olga Duhamel-Noyer
et toujours :
"Des gens drôles" de Lucile Commeaux, Adrien Dénouette, Quentin Mével, Guillaume Orignac & Théo Ribeton
"L'empire britanique en guerre" de Benoît Rondeau
"La république des imposteurs" de Eric Branca
"L'absence selon Camille" de Benjamin Fogel
"Sub Pop, des losers à la conquête du monde" de Jonathan Lopez
"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=